À quelques jours de l’aïd: Les parents «deshabilles»

À quelques jours de l’aïd: Les parents «deshabilles»
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À l’approche de la fête de l’Aïd, l’essentiel des magasins d’habillement à Alger affichent des prix chers, voire inabordables pour les moins nantis. Ces espaces commerciaux grouillent de monde.

Des hommes et des femmes accompagnés de leurs enfants peinent à trouver des habits à bon marché…

Àune semaine près de l’Aïd, les familles envahissent déjà les magasins d’habillement à Alger. Et comme de tradition, elles sont mises à rude épreuve. Au marché Ali-Mellah de la Place du 1er-Mai, il y en a pour tous les goûts, tous les styles et toutes les tailles sont disponibles.

Les commerçants spécialisés dans ce créneau, exposent une variété d’habits multicolores chacun sa spécialité. Chacun en fonction de son budget. Mais ce qui est évident, c’est que les produits de qualité ne sont pas à la portée de tout le monde. Les prix des modèles en vogue sont excessivement élevés notamment les marques étrangères, ce qui poussent les citoyens à opter pour le produit local.

LG Algérie

Les articles proposés à des prix abordables par certains commerçants, qui ont préféré opter pour le produit algérien, attirent l’attention des acheteurs. Le choix arrange les petites bourses, notamment en périodes d’occasions qui coïncident cette année aux phases de solde, nous confie un des commerçants. Les pantalons pour les enfants de 12 ans sont vendus à 1 600 dinars.

Les prix des pulls varient entre 800 à 1 000 dinars, satisfaire les caprices des enfants affiche l’achèvement de la bourse déjà épuisée par le Ramadhan », lance un père de famille accompagné de ses deux enfants. Pour ce qui est des chaussures, une paire de qualité moyenne n’est pas cédée à moins de 2 000 dinars. «J’ai déboursé 10 000 dinars pour habiller mes deux enfants en classe moyenne.

Alors que les articles scolaires attendront », témoigne un parent rencontré sur les lieux. Les parents plus aisés, par contre, ne regardent pas à la dépense et le montrent, achetant sans même demander les prix, dans les magasins de luxe, qui malgré des prix à cinq chiffres à faire tourner la tête d’une petite bourse, ne chôment pas et connaissent un véritable engouement au dernier virage avant l’Aïd…

Lynda Mellak