A quelques jours de l’Aïd, La mercuriale renoue avec la flambée des prix

A quelques jours de l’Aïd, La mercuriale renoue avec la flambée des prix
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Après un répit de courte durée où les prix ont enregistré une certaine stabilité, la mercuriale connaît, depuis quelques jours, une hausse affolante. Pour ne pas déroger à la règle, commerçants et autres intermédiaires se font un plaisir de saigner à blanc le pauvre citoyen. «Les prix s’envoleront encore, pour la simple raison qu’il y a des commerçants occasionnels qui veulent tirer des profits et gagner plus durant les grands événements de l’année».

Le mois sacré tire à sa fin, on est au 26e jour aujourd’hui. La nuit du doute aura lieu jeudi prochain et l’Aïd El-Fitr sera pour vendredi ou samedi. A quelques jours de cette fête sacrée, les prix des fruits et légumes, très abordables depuis quelques semaines, ont pris des ailes.

En effet, après une courte durée de répit où les prix ont enregistré une certaine stabilité, la mercuriale connaît, depuis quelques jours, une hausse affolante. Pour ne pas déroger à la règle, commerçants et autres intermédiaires se font un plaisir de saigner à blanc le pauvre citoyen. Parce que cette envolée soudaine ne peut avoir d’autre explication que l’âpreté du gain à laquelle nous ont habitués les vendeurs en pareilles occasions.

«Les prix s’envoleront encore, pour la simple raison qu’il y a des commerçants occasionnels qui veulent tirer des profits et gagner plus durant les grands événements de l’année», nous explique un père de famille rencontré au marché Clauzel, à Alger. «Le marché n’arrive pas à se stabiliser depuis des mois», se justifie un marchand de légumes.

Un client lance : «Comme chaque année, à l’approche de l’Aïd El Fitr, nous avons constaté que réellement les prix des fruits et légumes ont connu une importante hausse dans la quasi-totalité des marchés de la capitale». «Venez voir par vous-même la nouvelle mercuriale ! Rien n’est à la portée des consommateurs !», nous interpelle une ménagère au marché Meissonier. «Aujourd’hui, j’ai acheté la tomate à 80 DA, contre 50 DA il y a à peine une semaine», nous dit-elle.

«Je suis découragé», nous lance un autre client et d’ajouter : «Je fais le tour des étals depuis une heure, essayant de trouver des produits accessibles. Malheureusement, je n’ai pas pu avoir ce que je veux». C’est le cas pour la plupart des produits alimentaires, à l’instar de la courgette qui frôle les 110 DA, les navets qui atteignent les 100 DA le kilo. Alors que dire de l’oignon dont le prix a grimpé à plus de 70 DA le kilo! Les ménages ont affiché leur mécontentement. Le haricot reste intouchable, frôlant la barre des 200 DA le kilo.

La carotte est la plus chère, située entre 100 et 110 DA le kilo. Le prix de la tomate oscille dans les marchés de gros entre 30 et 40 DA pour se situer à une fourchette de 70 et 80 DA dans les marchés de détail. Les fruits enregistrent également une hausse sensible. Les cerises, fruit de saison, sont à 550 DA le kilo. Les pêches sont cédées entre 150 et 200 DA, alors que leur prix ne dépassait pas les 100 DA au début du mois de ramadhan.

Les pastèques ont connu, pour leur part, une hausse pour atteindre les 50 DA. La banane a frôlé les 220 DA le kilo, les pommes sont pratiquement au même niveau, soit entre 200 et 260 DA. Les dattes sont affichées entre 500 et 550 DA le kilo et le raisin est inabordable à 180 DA le kilo.

M. B.