À quelques jours de la fin des vacances: Le nouveau lycée de Boudjima sera-t-il ouvert?

À quelques jours de la fin des vacances: Le nouveau lycée de Boudjima sera-t-il ouvert?

A première vue, le chantier n’augure point l’éventualité de son ouverture comme promis à la rentrée.

Maintes fois promise, sa réception a toujours été retardée suite a l’extension des delais de réalisation de l’infrastructure. Aujourd’hui donc, l’inquiétude des lycéens est visible. Ces derniers, inquiets pour leur avenir, surtout à l’approche des examens, prévoient de revenir à la contestation si le nouvel établissement n’est pas ouvert à la rentrée. Sur le terrain, les travaux sont toujours en cours. A première vue, le chantier n’augure point l’éventualité de son ouverture comme promis à la rentrée.

La cour est actuellement visiblement un grand chantier rendant non sécurisée la présence des élèves à l’intérieur. Si les ossatures sont réalisées, il n’en demeure pas moins qu’il y a beaucoup de choses à ajouter. Aussi, les élèves commencent réellement à paniquer à l’idée de voir la date de sa réception revue. Actuellement, la situation ne présage point d’une rentrée sereine. Des signes d’une colère exprimée dans la rue sont visibles et les débordements «non maîtrisables» sont à éviter.

Cette semaine, justement, des affiches sont placardées sur les murs des commerces qui jouxtent le lycée appelant à une marche des élèves. La date avancée est le 8 janvier coïncidant avec la rentrée scolaire des vacances d’hiver. Ce genre d’action de rue qui risque d’entraîner de fâcheux incidents sur la sécurité des élèves est à éviter.

Elle est à éviter surtout en tenant les promesses d’ouvrir le lycée à des élèves qui vagabondent d’établissement en établissement depuis plusieurs années.Pourtant, le lycée de Boudjima est classé premier à maintes reprises dans les examens du baccalauréat.

C’est de là que sont enregistrés les meilleurs résultats qui ont fait de la wilaya de Tizi Ouzou, une wilaya championne en la matière. Les lycéens de Boudjima arrivent en tête du classement par wilaya malgré les difficultés qui rendent leur scolarité très délicats.

Après la fermeture de l’ancien établissement, ces derniers se sont en fait retrouvés éparpillés à travers plusieurs établissements du cycle moyen où les classes sont disponibles. Une partie des lycéens est donc affectée au CEM Challal, alors qu’une autre se retrouve dans un autre CEM situé à plusieurs kilomètres de son établissement initial. La situation rend les études difficiles surtout pour les élèves de classes d’examens comme le baccalauréat, toutes séries confondues.

Par ailleurs, il est à relever qu’avant sa fermeture, le lycée de Boudjima a connu des incidents relatifs à l’insécurité. Des bandes de voyous accédaient à la cour semant la panique et l’insécurité parmi les lycéens. Le dernier en date a été la goutte qui a fait déborder le vase. La cour du lycée a été durant plusieurs jours l’arène réservée par des groupes de délinquants qui réglaient des comptes. La situation a été dénoncée par l’opinion publique locale qui a décidé de saisir les plus hautes autorités.

Enfin, rappelons que ces jours qui nous séparent de la rentrée doivent être exploités par les responsables de l’établissement, des parents d’élèves et les élus locaux pour écouter les lycéens qui doivent sûrement être inquiets pour leur avenir. Un encadrement psychologique doit accompagner la rentrée avant que des incidents graves ne soient signalés. Les lycéens sont de jeunes adolescents qui ne maîtrisent pas l’action de rue.