L’EN continue de faire l’actualité, ou du moins c’est le staff technique qui suscite beaucoup d’interrogations auprès des sportifs algériens.
Ces derniers, au vu des résultats (ceux de 1986 et ceux de 2010) et la composante des deux équipes qu’a dirigées Saâdane, ne plaident point en sa faveur. Saâdane a beau tomber dans la béatitude et expliquer la sortie des Verts par l’éviction de l’Italie, mais il omet volontairement de citer qu’une formation comme la Slovaquie a acquis son ticket pour le 2e tour.
«C’est un entraîneur qui pénètre sur le terrain pour ne pas perdre et non pour gagner.» Aujourd’hui à l’unanimité on s’accorde à dire qu’il faut un autre staff technique qui puisse savoir bien utiliser les potentialités d’une équipe qui a laissé entrevoir un avenir radieux.
Dans ce sens, nous avons beau essayer d’obtenir des avis auprès de certains techniciens, malheureusement vainement car ces derniers sont restés évasifs sur la question. Que Saâdane reste ou parte, peu importe.

Ce n’est pas le plus important, et cette question ne devrait pas focaliser le débat autour de l’équipe nationale de football. La Fédération algérienne de football est souveraine, et la décision figure parmi ses prérogatives. C’est à elle de décider !
Cependant, il serait plutôt censé et indiqué de faire une projection sur l’avenir de l’équipe nationale. Il est encore prématuré de dresser un bilan d’une participation algérienne, surtout marquée par beaucoup de regrets et un goût d’inachevé.
Cependant, le bruit court révélant que la puissante FAF aurait entrepris des contacts avec l’illustre entraîneur argentin José Pekerman et que ce dernier s’est accordé un temps de réflexion qui ne saurait dépasser cette fin de semaine pour donner sa réponse définitive.
Sur cette éventuelle nomination, au cas où elle à se concrétiserait, l’idéal serait d’adjoindre au coach qui sera le premier responsable des techniciens algériens qui le seconderont dans sa délicate mission. Tel a été une suggestion faite par tous ceux que nous avons sollicités (comprendre techniciens). Enfin il reste un dernier point qui a toute son importance.
C’est celui de la langue, car l’Argentin ne s’exprime pas en français encore moins en arabe. Il serait très judicieux de prendre cela en considération et de lui trouver la solution qui sied le mieux.
H. M.