Troisième semaine de reprise des cours et déjà une action de protestation. Elle est à l’initiative de la Coordination des professeurs techniques des lycées techniques qui revient à la charge pour exiger la réhabilitation d’un corps qui a souffert du démantèlement de l’enseignement technique du temps de Benbouzid.
La Coordination des professeurs du technique revient à la charge. Elle appelle non seulement ses adhérents mais également l’ensemble des enseignants du secondaire à s’unir et à adhérer à l’action de protestation prévue mardi prochain en interrompant les cours pendant une heure entre 10 h et 11 h.
Ladite coordination a lancé un appel à l’ensemble des syndicats du secteur leur demandant de se joindre à l’action pour soutenir leurs collègues de l’enseignement technique qui ont subi de plein fouet les conséquences du démantèlement de l’enseignement technique.
Poursuivant son combat pour la réhabilitation des professeurs du technique, la coordination appelle à la régularisation de la situation des professeurs du technique en fonction des tâches qui leur sont confiées au sein des établissements scolaires, à la réhabilitation du certificat d’aptitude professionnelle et technique.
Pour la coordination représentant les enseignants du technique, un même salaire doit être attribué à ces derniers puisqu’ils accomplissent les mêmes tâches que leurs collègues enseignants du secondaire.
Après le démantèlement de l’enseignement technique, des professeurs se sont retrouvés à enseigner des matières n’ayant rien à voir avec leurs spécialités dans des lycées généralistes.
Pire encore, certains se retrouvent à effectuer des tâches au niveau des laboratoires ou des bibliothèques. Le patrimoine des lycées techniques a également été dilapidé. Les magasins, ateliers et laboratoires techniques ont été fermés ou transformés en salles de cours, les équipes pédagogiques du technique ont été dissoutes alors qu’il avait fallu une dizaine d’années pour les constituer.
Aujourd’hui, les enseignants du technique, les chefs de travaux et les chefs d’ateliers ont été dispersés à travers les lycées d’enseignements général. Une situation inacceptable pour la coordination qui les représente.
N. I.