L’entreprise Ledoux situé à Messei a conçu cet aliment pour les bovins. Un mélange inédit qui séduit à l’international.
À première vue, rien ne porte à croire que ce mélange de flocons et de pétales de maïs, ressemblant à s’y méprendre aux fameuses céréales servies au petit-déjeuner, est destiné à des bovins. « Il vrai que cela ressemble beaucoup à du müesli » confesse en souriant Suzy Ledoux, en charge de la partie développement chez Ledoux NA basée à Messei et fille de Stéphane Ledoux, président-directeur général (PDG). Pourtant, c’est bien grâce à cette association inédite de céréales et de fibre de Normandie que la société prospère. Vous avez dit fibre ? Tout au plus saura t-on qu’il s’agit d’une paille « retravaillée », l’entreprise souhaitant conserver le secret de sa fabrication.
Du négoce à l’aliment fibreux
Au départ, spécialisé dans le négoce agricole « car c’est ce qui se faisait beaucoup à l’époque », l’entreprise familiale développe son activité en fabriquant d’abord des denrées sous forme de granules. Problème : sous cette constitution « l’aliment n’était pas toujours digéré ». Stéphane Ledoux, le fils, se lance dans le « mash », composé de matières premières « toutes issues de la région », telles que le flocon d’avoine, d’orge ou de pétales de maïs non OGM. Associés à la fibre : « Le résultat a été saisissant, mon père a tout de suite compris qu’il fallait développer cette production ». L’homme prend le risque de faire de la fibre son principal atout. « Il a trouvé le moyen de fixer sur la fibre des additifs élaborés avec des vitamines et des oligo-éléments ».
Derniers clients en date : des exploitants d’Algérie, intéressés par la fibre de Normandie.
Retrouvez l’intégralité de notre article dans l’édition Ouest-France du mardi 26 janvier.
