A l’ugta et aux patrons joignent trois ministères, Une digue pour protéger les enfants

A l’ugta et aux patrons joignent trois ministères, Une digue pour protéger les enfants
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«L’Algérie enregistre un taux très faible en termes de travail des enfants»

«L’Ugta a signé un accord jeudi dernier avec des représentants du patronat, afin d’interdire le travail des enfants», a révélé Abdelmadjid Sidi Saïd.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, plaide le renforcement des mécanismes juridique et du contrôle, afin de lutter contre le travail des enfants de moins de 16 ans.

«L’Algérie enregistre un taux très faible en termes de travail des enfants qui activent dans le marché du travail formel. Le ministère a enregistré un taux de 0.5%, mais, ce chiffre ne reflète pas toute la réalité dans laquelle se trouve la situation des enfants dans le pays», a déclaré, jeudi dernier, le ministre du Travail, lors d’une conférence de presse au siège du ministère, à Alger.

LG Algérie

Invitant trois ministres, à savoir la ministre de l’Education nationale, la Formation et la Solidarité, la Centrale syndicale Ugta, l’organisation patronale la CAP, le BIT (Bureau international du travail), afin de coordonner les efforts, renforcer le contrôle, ainsi que la mise en place des mécanismes juridiques qui permettent d’y remédier à ce fléau.

Considéré comme une première dans les annales du syndicalisme dans le monde, «l’Ugta a signé un accord jeudi dernier avec des représentants du patronat, afin d’interdire le travail des enfants dans les entreprises privées», a révélé Abdelmadjid Sidi Saïd, secrétaire général de l’Ugta, lors de son intervention à l’ouverture de la cérémonie de la célébration de la Journée mondiale des enfants au siège du ministère du Travail.

Découlant souvent de la dégradation du pouvoir d’achat des parents et autres criminels qui s’enrichissent dans des mouvements de mendicité et la drogue au détriment de ces innocents qui ne cessent de pleurer leur faiblesse, le message de Mohamed El Ghazi était perceptible, du moins, pour la mesure de la prise de conscience de l’ensemble des acteurs de la société civile et pouvoirs publics concernés à tous les niveaux. «La protection des enfants y va de la responsabilité de tout un chacun», dira le ministre du Travail.

Répondant à la question de la distribution des quelque 3000 logements du Fnpos (Fonds national de péréquation des oeuvres sociales) qui sont achevés, le ministre a révélé qu’il se déplacera le 19 juin prochain à Boussaâda et M’sila afin de procéder à la remise des clés aux bénéficiaires, tout en avançant, qu’aucun logements du Fnpos, ne sera vide dans les tout prochains mois. Au sujet du retard accumulé, le ministre a souligné que «des gens ont déjà bénéficié de terrains et de logements dans d’autres dispositifs et ils veulent encore en bénéficier avec le Fnpos, d’où «la nécessité de vérifier les dossiers au cas par cas», dira-t-il. Des dizaines de citoyens vivent dans la précarité, mais «leur honnêteté», les a laissés à un âge très avancé disposer d’un minimum de toit, à cause du logement. Le nouveau ministre du Travail et son équipe, verront-ils du bon oeil et du bon côté, tous ces citoyens honnêtes qui gardent encore espoir? «SOS! A mon âge, j’ai longtemps patienté. C’est ma dernière chance et ultime espoir avant d’avoir un logement social au Fnpos», souligne M. A. un des postulants au logement.

Au sujet du nouveau Code du travail qui a déjà fait couler beaucoup d’encre, Mohamed El Ghazi a souligné que le projet de Code du travail, sera soumis aux deux chambres, APN et Sénat, pour sa mise en oeuvre, tout en affirmant que des articles concernant la protection des enfants, seront introduits.

Interrogé sur l’environnement des libertés syndicales qui reste mitigé a travers les déclarations des syndicats autonomes et l’Ugta laquelle constitue actuellement la force majeure en la matière, le ministre du Travail a fait part de l’existence de 64 syndicats en tout. «Le nombre de 64 syndicats prouve l’existence de la liberté syndicale, le droit à la grève», souligne Mohamed El Ghazi.