Les fans venus dédicacer leurs livres ont eu droit à de grands moments d’émotion grâce aux chaudes retrouvailles entre l’homme de lettres Yasmina Khadra et l’icône de la chanson kabyle Lounis Aït Menguellet, venu lui donner une grande accolade.
Il y avait foule, mardi après-midi, à la librairie Cheikh-Multilivres de Tizi Ouzou, où la grande salle de conférences de l’hôtel Abzim avait bien du mal à accueillir des centaines d’admirateurs de l’illustre écrivain Yasmina Khadra, venu dédicacer son dernier roman Dieu n’habite pas La Havane. Il est vrai que, trois années après sa première virée dans la ville des Genêts où il avait eu droit à un accueil triomphal, l’illustre écrivain est revenu en Kabylie avec un gros sentiment de bonheur et de fierté, car sachant pertinemment qu’il était tant attendu par ses nombreux fans en terre kabyle.
“Savez-vous que je suis un grand fan de… mes lecteurs et j’adore mon cher pays et mon merveilleux public, car c’est grâce à tous ces gens-là que je retrouve mon espace à moi, ma vitalité, mes ressources, du fait que je suis fait par mes lecteurs et non pas par les institutions, les réseaux ou les lobbies, et c’est mon lectorat qui m’aide à avancer et aller plus loin”, a-t-il confié.
“C’est là que je retrouve toute cette énergie qui me fait parfois défaut, et je promets à tous mes lecteurs que je suis prêt à relever encore tous les défis et qu’ils ne seront jamais déçus”, nous dira l’écrivain dès sa descente de voiture à la librairie Cheikh, où il était accompagné, pour la première fois, de ses deux ravissantes filles et de son éditeur Abderahmane Ali Bey de Casbah éditions. Reçu chaleureusement par le libraire Omar Cheikh et ses amis écrivains Youcef Merahi et Mohamed Attaf, l’invité de la ville de Tizi Ouzou aura été accueilli par une salve d’applaudissements et de youyous répétés émanant d’un grand nombre de lectrices et de lecteurs de tout âge qui, malgré la chaleur suffocante, attendaient presque religieusement, livres à la main, le romancier. “Vous êtes l’espoir de ce pays !», s’écria spontanément à la foule Yasmina Khadra qui souleva encore un tonnerre d’applaudissements avant de procéder à une longue séance de dédicaces et de photos-souvenirs qui aura duré quatre bonnes heures sous une chaleur pratiquement insupportable.
Et la foule compacte aura eu encore droit à de grands moments d’émotion avec ces chaudes retrouvailles entre l’homme de lettres Yasmina Khadra et l’icône de la chanson kabyle Lounis Aït Menguellet, venu lui donner une grande accolade. “J’ai été ravi de revoir mon grand ami Lounis Aït Menguellet que j’ai toujours admiré, car c’est un grand artiste qui porte en lui l’espérance d’une Algérie créative et conquérante.
Pour moi, Aït Menguellet est le plus grand Algérien vivant !”, avoue Yasmina Khadra, qui était visiblement ému par un accueil aussi émouvant en Kabylie, d’autant plus qu’il était tout aussi touché par le beau geste de ces deux étudiantes venues en famille des deux villes lointaines de Bou-Sâada et de Collo pour le rencontrer et découvrir d’autres facettes de l’homme de lettres et de son œuvre littéraire pour les besoins de leurs études universitaires. N’est-ce pas que le romancier algérien le plus en vogue actuellement en son pays et à l’étranger est prêt à revenir à Tizi avec la même ferveur et la même inspiration qui l’ont toujours caractérisé. Ravi et comblé, le grand public en redemande à chaque fois !