A l’appel des syndicats du CLA, du CNAPEST et du SNAPEST, les enseignants des établissements du secondaire des wilayas du Sud entament, demain, un mouvement de grève de trois jours. Ils revendiquent le calcul de la prime de région sur le nouveau salaire de base. Les syndicats appellent à la tenue des assemblées générales, mardi, pour décider d’une action au niveau national. Objectif : faire front commun pour exiger la révision du décret n° 204/12 du Statut particulier des travailleurs du secteur de l’éducation
Le deuxième trimestre de l’année scolaire s’annonce fort perturbé et ce sont les établissements du secondaire des wilayas du Sud qui reviennent à la charge. Alors que la reprise des cours aura lieu aujourd’hui, ces derniers entameront, à partir de demain un mouvement de grève de trois jours.
Le conseil des lycées d’Algérie (CLA), initiateur de ce mouvement de grève en coordination avec le conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique, Cnapest et le syndicat du Snapest, explique que ce mouvement de protestation a été décidé pour demander la satisfaction des revendications spécifiques aux enseignants des wilayas du Sud. Il s’agit selon ce dernier, de la prime de région qui devrait être calculée sur le nouveau salaire de base, avec un effet rétroactif à partir de 2008. «Les enseignants demandent réparation, car les indemnités sont calculées sur la base de l’ancien salaire» explique Idir Achour, porte-parole du CLA. Les syndicats du secteur comptent élargir la protestation au niveau national pour demander la réouverture du dossier du statut particulier des travailleurs du secteur de l’éducation pour combler ses lacunes. En effet, ces derniers, appellent à la tenue des assemblées générales dans les établissements scolaire, mardi. A l’ordre du jour, étudier la plateforme de revendications en suspens et décider de la manière «d’obtenir sa satisfaction». Dans un communiqué, le Snapest appelle ses adhérents à tenir une session extraordinaire de son conseil national samedi prochain. Pour le syndicat, il s’agit d’un préavis pour des mouvements de protestation au niveau national qui seront décidés par les assemblées générales. Le syndicat revendique l’ouverture du dossier de la médecine du travail et des postes aménagés, de la régularisation des enseignants du technique en les intégrant dans leur catégorie de base ou en qualité d’enseignants du secondaire et leur permettre la promotion et l’intégration, notamment, en tant que formateurs selon l’ancienneté exigée pour ces postes.
S. A.