Jusqu’à cette mi-juillet, la destination Tunisie ne connaît pas encore le rush. Depuis l’Aïd El-Fitr, pas plus de 1 500 personnes ont transité par les deux postes-frontières d’Oum Teboul et d’El-Ayoun. Durant ces journées, douaniers et policiers ont chômé. À la même époque de l’année dernière, plus de 10 000 touristes algériens se sont rendus dans le pays voisin par voie terrestre.
D’après nos sources, le trafic aux frontières sera certainement plus dense après la proclamation des résultats du bac, vers le 15 juillet, mais sans connaître le rush habituel, selon les pronostics. La cherté des nuitées dans les hôtels (à partir de 40 000 DA par personne pour un séjour de 7 nuits et 8 jours), la valeur du dinar tunisien par rapport au dinar algérien (1 DT = 750 DA) et surtout les échos des troubles sécuritaires sont autant de facteurs rédhibitoires. Des témoignages de douaniers, de policiers autant que de citoyens des deux pays confirment que la destination Tunisie a perdu de son attrait depuis que ce pays traverse une crise politique et sécuritaire. Il est dit aussi que les prestations dans les hôtels ne sont plus à la hauteur de la réputation de ce pays touristique par excellence depuis que les estivants étrangers se font rares.
