A Ghardaïa, Béjaïa, Alger… Une fin d’année marquée par la protesta

A Ghardaïa, Béjaïa, Alger… Une fin d’année marquée par la protesta
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Depuis combien de temps, la capitale du M’zab n’a plus retrouvé sa quiétude ? Un mois ? deux mois ? Depuis le début de l’année ? Depuis plus longtemps ? Les émeutes succèdent aux affrontements et, d’une manière récurrente, la rue s’embrase avec ce déchaînement de violence incontrôlé et incontrôlable. Interventions des sages, appels des autorités n’arrivent plus à éteindre les braises d’un foyer toujours en activité.

Depuis combien de temps, la wilaya de Béjaïa détient-elle le record des manifestations de ras-le-bol et des fermetures des routes ?



Pour l’heure, elle semble indétrônable, bien qu’ailleurs aussi, comme des abcès trop mûrs, des manifestations de protestation éclatent suivies de victimes et dégâts matériels. Depuis combien de temps, la distribution de logements est-elle perçue comme une occasion pour tout casser, tout brûler ? Depuis combien de temps des populations réclament-elles le droit de bénéficier d’un minimum de commodités ? A savoir, une route praticable, du gaz de ville dans les foyers, pour ne citer que ces «bienfaits» de la vie moderne.

Depuis combien de temps les populations réclament-elles un peu d’attention et d’écoute de la part de leurs élus ?

Depuis combien de temps, le pouvoir mobilise-t-il des sommes faramineuses pour «un développement local harmonieux» ?

Depuis combien de temps des rallonges budgétaires sont-elles allouées pour ce noble objectif ? A-t-il été atteint ? Si oui, pourquoi alors toute cette protesta qui n’en finit pas ?

H.Ouandjeli