A la découverte des fabuleux «talents numériques» africains 0

A la découverte des fabuleux «talents numériques» africains 0

Devenue terre de la médecine connectée, du crédit en ligne et des circuits de distribution digitalisée, l’Afrique se développe grâce aux technologies du numérique. Et ce n’est qu’un début. Les efforts déployés dans ce domaine par les «FinTech» et chercheurs estudiantins africains visent à apporter des réponses technologiques aux défis de développement de leurs pays. Plusieurs start-up africaines participent aux différents challenges lancés annuellement partout dans le monde. Objectif : apporter aux meilleurs projets le soutien financier qu’il faut pour dénicher les services digitaux de demain. Beaucoup de compagnies occidentales voient de nombreuses opportunités de partenariat gagnant-gagnant entre deux grandes parties de ce monde que sont l’Afrique et l’Occident. Le fournisseur des solutions IT suédois, Ericsson, en est un exemple. La semaine dernière, il a dévoilé la liste des quatre finalistes de l’édition 2018 du challenge «Ericsson Innovation Awards», une compétition internationale qui invite les étudiants universitaires à collaborer avec les experts Ericsson pour imaginer le futur des technologies de l’information et de la communication. 1 444 équipes représentant 107 pays sont entrées en compétition pour présenter leurs solutions innovantes et explorer l’avenir de la vérité.

L’Afrique est bien présente à la finale qui sera organisée au musée Nobel de Stockholm, en Suède, le 17 mai prochain. C’est le projet entrepreneurial OwnLabs de l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar et de l’Université de Ziguinchor, au Sénégal, qui va tenter de gagner la place du leader mondial de l’innovation technologique, après avoir gagné le prix «Ericsson Innovation Awards» pour la région Afrique-Moyen-Orient, en décembre dernier. Créé en 2017 par un groupe de jeunes entrepreneurs sénégalais, OwnLabs se focalise sur l’apprentissage scientifique en milieu scolaire. Il a construit des laboratoires virtuels pour les communautés qui ne peuvent pas construire leurs propres laboratoires physiques faute de financements.

En clair, l’élément clé de ce projet est l’utilisation de la réalité virtuelle pour simuler une expérience scientifique. Depuis la naissance d’internet et l’explosion des réseaux sociaux, la collecte des «talents numériques» africains est véritablement en marche. Aujourd’hui, ils sont nombreux dans les pays émergents, mais ont besoin d’être financièrement soutenus pour amorcer un véritable développement économique. Il faut savoir que 84% de la population mondiale est située dans les marchés émergents et 59% du PIB mondial proviennent de ces marchés…

F. F.