Les travailleurs du quotidien Liberté sont entrés en grève illimitée à partir d’aujourd’hui. Ils réclament l’application de la nouvelle grille des salaires négociée avec la direction du journal.
En réaction à la grève, le patron du journal Liberté a fini par céder sur uniquement 37.7 % sur l’augmentation de salaire. Une chose qui n’a pas empêcher les grévistes de poursuivre leur action. De ce fait, Liberté ne paraîtra pas demain jeudi. Une première pour la presse algérienne.
Les travailleurs du journal Liberté, appartenant à l’homme d’affaire Issad Rebrab sont en grève illimitée. Cette grève à laquelle ont pris part, uniquement les travailleurs assimilés du quotidien, sans la rédaction, exigent l’application de la nouvelle grille des salaires négociée avec la direction depuis presque un an. Quant aux journalistes, une motion de soutien à cette action a été signée par plusieurs membres de la rédaction.
Selon ces grévistes, c’était en janvier que le patron du journal s’est engagé à satisfaire les revendications des travailleurs. Liberté, l’un des anciens quotidiens privés de la presse écrite a fêté l’an dernier son 20e anniversaire. Il compte plus de 250 travailleurs permanents. Selon des informations recueillies auprès des grévistes, Issad Rebarb rencontrera des représentants des travailleurs cet après-midi. A titre indicatif, Issad Rebrab a cédé, à moitié, sur les revendications des salariés à hauteur de 37.7 % sur la masse salariale.
Dans une déclaration rendue publique, le Directeur de publication de Liberté, M. Abrous Outoudert a souligné que ce réajustement place Liberté parmi les titres les plus rémunérateur de toute la presse algérienne. Et il fait appel aux grévistes de reprendre le travail pour préserver l’entreprise et les emplois. Du coté du syndicat, on juge insuffisantes les augmentation, d’où la décision de maintenir la grève.
Cette grève fera sûrement tache d’huile chez d’autres travailleurs et autres journalistes de la presse en Algérie. La quasi-majorité des journaux privés sont confrontés à l’ire des travailleurs qui voient leur patrons s’enrichir et les travailleurs s’appauvrir.
dm