Courir deux lièvres à la fois, ce n’est guère facile. C’est ce qu’est en train de se dire le sélectionneur national Abdelhak Benchikha, après avoir eu connaissance des dates des matches de son équipe lors du prochain CHAN.
En effet, il y a déjà quelques jours, lors de la conférence de presse qu’il a animée, Benchikha avait répondu à une question relative à ce sujet. A ce moment-là, il croyait que c’était possible pour lui de guider les deux équipes, quitte à manager les A’ et revenir sur l’Algérie pour le faire avec l’équipe A, une mission certes difficile, mais qui peut être possible grâce aux moyens de transport et leur disponibilité en ce début du XXIe siècle. Mais ce plan va être chamboulé par le tirage au sort effectué à Khartoum avant-hier. En effet, le premier match que jouera l’EN dans ce CHAN aura lieu le 5 février prochain, trois jours avant la seconde rencontre face au Gabon qui, elle, est programmée le 8 du même mois. Deux dates qui coïncideront avec le déroulement du stage d’Alger des A et de la rencontre prévue le 9 face à la Tunisie. Ce qui veut dire tout simplement que Benchikha ne pourra pas être à la fois à Alger et au Soudan. Une source proche du staff technique national nous a révélé que Benchikha aurait enfin compris qu’il fallait mieux se concentrer avec l’équipe première appelée un mois plus tard à sauver sa peau dans une rencontre décisive face au Maroc, d’où l’importance de tout donner, corps et âme, dans ce match face aux Aigles de Carthage.
Les adjoints assureront l’intérim
Vu l’impossibilité d’assurer les deux tâches, Benchikha est obligé de compter sur ses adjoints dès le voyage de son équipe au Soudan. Le duo Kaoua-Chaïb devrait donc assurer l’intérim durant l’absence du Général. La tâche s’annonce ardue pour ce duo qui devra continuer les préparatifs avec son équipe à son arrivée à Khartoum, mais aussi coacher la sélection lors des deux premières rencontres décisives face à l’Ouganda et le Gabon.
Il les rejoindra face au Soudan
Ce n’est qu’après avoir terminé le stage de l’EN A que Benchikha pourra se consacrer à plein temps aux locaux, ce qui veut dire qu’il n’aura le temps de diriger son équipe que lors du troisième match face au Soudan, une rencontre qui pourrait être sans enjeu ni valeur en cas de contre-performances lors des deux premières sorties. Elle pourrait, néanmoins, être très importante si, par exemple, les coéquipiers de Zerdab vont se retrouver dans la même configuration que Ziani and Co lors de la CAN angolaise, où l’EN a réussi la qualification grâce au nul décroché face au pays organisateur, à savoir l’Angola.
Tout peut changer à n’importe quel moment
Même si cette hypothèse qui nous a été confirmée par une source proche de la FAF reste la plus plausible, notre source nous a aussi révélé que tout peut changer à n’importe quel moment. Les deux mois qui nous séparent de la compétition peuvent s’avérer riches en enseignements qui peuvent faire basculer la donne d’un côté comme de l’autre. Une décision dans ce sens de la part de la FAF et de son président est attendue.