Afin de préparer au mieux le match aller face au Maroc qui se jouera en Algérie le 27 mars, la Fédération algérienne de football s’était entendue avec son homologue tunisienne pour un match amical le 9 février prochain. Mais tout porte à croire que ce rendez-vous n’aura pas lieu à cause des graves événements politiques que connaît actuellement la Tunisie.
Du côté de la Fédération tunisienne de football, ce match est le dernier des soucis des responsables sur place dans la mesure où les activités de cette institution sont à l’arrêt, à l’instar de beaucoup de secteurs dans le pays. Côté joueurs, ceux qui évoluent dans le championnat local sont à l’arrêt à cause des incidents que vit le pays voisin. Quant aux pros, ils ne sont pas chauds pour un tel match vu que la qualification pour la CAN est quasiment perdue. Autre fait important, le nouvel entraîneur de la sélection, Fawzi El Benzarti, a décidé de jeter l’éponge.
Et pour cause, le technicien tunisien estime que le contrat qui lui a été proposé n’est pas correct. «Tout d’abord, sur le plan financier, on ne m’a pas offert la moitié de ce que touchait Bertrand Marchand. Je considère ceci comme un acte de mépris à l’encontre du technicien tunisien. D’autres part, on m’a demandé de qualifier la Tunisie pour la CAN 2012, un exploit qui passe par une victoire au Malawi, chose que je ne peux pas garantir. Je ne suis pas responsable des contre-performances de mon prédécesseur», dira El Benzarti.
Devant une telle situation, la Fédération algérienne de football doit vite trouver une solution à une éventuelle défection de la Tunisie. Trouver un nouveau sparring-partner est une urgence, car le match face au Maroc approche à grands pas.