Les Algériens lancent sur les réseaux sociaux, une campagne pour le boycott de la banane sous le thème de « Khellih Yet’pourra » laisses le pourrir: « le consommateur fixe le pris, pas la Mafia ».
Ils font également circuler des images de bananes noircies dans les caisses sur les étals, que personne ne semble vouloir acheter. Ce fruit qui fait partie des produits qui ne sont plus importés par l’Etat, par souci d’économie, a atteint des prix exorbitants, qui oscille entre 600 et 650 DA le kilogramme dans les commerces.
Sur Facebook, on pouvait lire des messages de dépits appelant au boycotte. « Boycottez; les prix finiront par baisser ! » ou « on ne va pas mourir de faim les amis juste il faut être solidaire » ou encore « j’ai dit basta , mon ventre c’est moi qui le commande et pas lui ».
La rareté est telle, que ce produit, comme les stupéfiants, est sujet à la contrebande aux ports et aux frontières !
Cette semaine, la gendarmerie a saisi une importante quantité de banane, rentrée illégalement par des contrebandiers, en provenance de Tunisie. En début du mois de décembre passé, ce sont quelques 51 conteneurs chargés de bananes, qui ont été saisie par la douane au port d’Oran. Cette situation a poussé de nombreux ménages à se passer de la Banane, devenue un produit de luxe après que les consommateurs s’ étaient habitués à le voir garnir sa table.
Le prix est passé en quelque temps de 100 à plus de 600 DA le kilogramme, soit une augmentation de 600 %.