A partir de 2012, un recensement agricole sera lancé afin de donner une meilleure visibilité aux opérateurs économiques et aider à la prise de décisions.
C’est l’annonce faite, hier, par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa lors de l’inauguration des 9e journées des sciences vétérinaires, estimant que cette rencontre relative aux maladies vectorielles : impact sur la santé humaine et animale, «vient à point nommé puisque la production agricole est basée à 50% sur l’élevage ».
Pour le ministre, «le vétérinaire jouit d’une place prépondérante dans la politique du renouveau rural».Cette rencontre, devenue une tradition pour l’Ecole nationale supérieure vétérinaire d’Alger, a pour objectif, selon le directeur de l’école, le professeur Louardi Guezlane, de «créer un espace d’échange permettant aux scientifiques de partager leurs expériences et de renforcer les collaborations scientifiques entre structures nationales et étrangères». Pour ce qui est du thème de ces journées, le directeur affirme que «les maladies transmissibles vectorielles (MTV) représentent à l’échelle planétaire, un enjeu scientifique et social de première importance.
Elles figurent parmi les maladies les plus préoccupantes, tant en santé humaine qu’animale, aussi bien pour la morbidité que pour la mortalité qu’elles entraînent.Leurs conséquences ont donc un impact non seulement sur la santé mais également sur le développement socio-économique des pays touchés». Parmi les communications programmées durant ces deux jours de travaux, le génome de Babesia, la maladie de Lyme et les leishmanioses.
D’après le vétérinaire Boughdour, «il est nécessaire d’établir une veille épidémiologique pour contrecarrer les maladies qui touchent le cheptel des pays voisins comme la maladie du Rift (Mauritanie) et la fièvre des petits ruminants et la bleue tongue qui sévit au Maroc».