Le chant chaâbi est un genre très ancré dans les traditions de la région du Titteri, il est particulièrement apprécié par les familles citadines qui dansent sur ses rythmes dans toutes les occasions de fête pour égayer l’ambiance ou s’imprégner des épopées des ancêtres à travers ses qcidate. À cette occasion, des journées du chant chaâbi sont programmées par la maison de la culture Hassan-El Hassani de Médéa. Le coup d’envoi de ce festival a été donné lundi, en présence des responsables du secteur de la culture, des autorités locales et de nombreux invités, à la grande joie des connaisseurs et des amateurs de cet art.
Ainsi, la cité médéenne vivra 5 jours durant (jusqu’au 21 juillet) au rythme des soirées de chaâbi qui, reconnaît-on, sont venues à point nommé donner de la vigueur à la culture locale et faire sortir la région de sa torpeur, écrasée depuis plusieurs jours par la chaleur caniculaire.
Pour cette édition, les organisateurs ont préféré, austérité oblige, faire appel aux artistes locaux dont les noms sont assez connus sur la scène artistique locale tels que Mustapha Farah, Amar Bendali, M. Hebirèche, B.Belekehal, K. Chalabi, Ahmed Achab, M. Fatmi, D. Houès, pour égayer ces nuits chaudes d’été. La séance inaugurale a été animée par des artistes chevronnés dont Farah et Bendali, qui devaient interpréter des chansons de leur propre répertoire ou revisiter les succès des maîtres de ce genre musical afin d’offrir des moments de joie aux nombreux fans et épris du chant chaâbi. À noter que pour cette 9e édition, la maison de la culture Hassan-El Hassani ouvrira ses portes à partir de 22h pour accueillir le public tout au long de cet évènement.