9E ATELIER NATIONAL SCOLAIRE DE LA CALLIGRAPHIE À MÉDÉA : Encourager les jeunes talents

9E ATELIER NATIONAL SCOLAIRE DE LA CALLIGRAPHIE À MÉDÉA : Encourager les jeunes talents

Plus d’une trentaine de jeunes artistes représentant 14 wilayas du pays prennent part depuis dimanche au 9e Atelier national scolaire de la calligraphie et de l’enluminure qui s’est ouvert dimanche à la maison de la culture Hassan-El Hassani de Médéa, en présence des responsables locaux et des membres des délégations invitées.

Devant se prolonger jusqu’au week-end, le coup d’envoi de la manifestation a été donné par la directrice de l’éducation, Mme Asma Boulehbal, qui a valorisé dans ses propos l’organisation de l’atelier dans l’émergence de jeunes talents en leur offrant un espace de confrontation et d’émulation.

L’atelier de formation dont le slogan retenu pour cette édition “L’école, un espace de création artistique” est devenu une opportunité pour les jeunes créateurs d’échanger leurs expériences dans le travail artistique en rapport avec les différents styles calligraphiques, notamment du style coufique qui fait l’objet d’une sélection des meilleurs travaux. L’on indiquera que le choix des travaux est établi sur la base de critères mettant en avant les motifs calligraphiques reprenant une citation ou un adage de telle sorte à comprenne la partie pleine de l’expression écrite de façon symétrique et égale avec la partie blanche, est-il expliqué. “Les travaux doivent répondre aux critères de choix des couleurs et de la précision du trait pour être éligibles au concours de sélection. L’atelier reste un moyen privilégié pour découvrir et favoriser l’éclosion de talents dont certains ont décroché des prix internationaux à l’instar des jeunes artistes scolaires Kara Bernou Djamel et Douakh Amina qui sont, respectivement, les deux récipiendaires du 2e prix de calligraphie en Turquie en 2014 et du prix du Festival international de calligraphie d’Alger.”

Il faut noter que le choix de la ville de Médéa pour abriter l’atelier de calligraphie est toujours déterminé par l’existence du grand nombre de calligraphes que la cité compte et dans les nombreux styles que les écoles de calligraphie et enluminure enseignent.

M. EL BEY