A l’occasion du 1er décembre, journée mondiale de la lutte contre le SIDA, l’Institut Pasteur d’Alger a annoncé qu’il existe 9600 cas en Algérie depuis la déclaration de l’épidémie, dont 1632 sidéens et 7974 séropositifs.
« Zéro nouvelle infection, zéro décès et zéro discrimination » tel est l’objectif de l’Algérie pour les années à venir, à travers un programme national de lutte contre les IST/VIH/SIDA. Programme que l’ONUSIDA félicite et encourage.
La communauté internationale ambitionne de mettre fin à l’épidémie d’ici 2030. Et pour cela, l’Algérie ne compte pas rester spectatrice, et s’engage à atteindre ce but commun avec tous les moyens en sa procession. A travers le renforcement des systèmes de santé.
En juin 2015, 15,8 millions de personnes dans le monde avaient accès à la thérapie antirétrovirale, contre 7,5 millions de personnes en 2010 et 2,2 millions de personnes en 2005. Une avancée spectaculaire, selon l’ONUSIDA.
A la fin de 2014, l’ONUSIDA a estimé que les nouvelles infections à VIH avaient chuté de 35% depuis le pic de 2000 et que les décès liés au Sida ont diminué de 42% depuis le pic de 2004.
Cependant, malgré tous ces efforts, cette infection continue à faire beaucoup de victimes chez les adolescents. En effet, les chiffres de mortalité sont toujours en hausse, et ont même triplé depuis 2000. Affirme un rapport de l’Unicef.
La plupart des adolescents qui meurent de maladies liées au sida ont contracté le VIH quand ils étaient bébés, c’est d’ailleurs pour cela, que l’UNICEF compte redoubler d’efforts pour éliminer la transmission de la mère à l’enfant.
Le 2 décembre, sous le thème « Pour une génération sans SIDA » réunira l’OMS, l’ONUSIDA le FNUAP et l’UNICEF à l’Institut Pasteur d’Alger, pour marquer cette journée emblématique.
