9 partis politiques appellent Bouteflika à briguer un 4ème mandat, Quand le pays ne tient qu’à un homme

9 partis politiques appellent Bouteflika à briguer un 4ème mandat, Quand le pays ne tient qu’à un homme
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Neufs partis politiques, dont l’écrasante majorité n’ont de nom que le sigle, ont appelé aujourd’hui le président Abdelaziz Bouteflika à présenter sa candidature à l’élection présidentielle du 17 avril 2014, étant « l’homme capable de préserver la sécurité et la stabilité du pays ».

Il s’agit du Mouvement national pour la nature et le développement (MNND), qui était de toutes les échéances électorales en se présentant comme l‘alternative, y compris contre Bouteflika en 1999, 2004 et 2009. Fraîchement créé après les législatives de mai 2012 et contre la ligne de l’Alliance de l’Algérie vert sous la bannière de laquelle il était tête de liste d’Alger, Amar Ghoul crée Tajamou Amel Jazair (TAJ) et soutient Bouteflika.

Parmi les signataires, figure également le Front national des indépendants pour la concorde mais dont jamais personne n’a entendu parler, tant il est vrai que ce supposé parti n’a à aucun moment mené des activités ou fait des déclarations politiques publiques. Ce qui amène d’aucuns à s’interroger sur ces partis auxquels le ministère de l’Intérieur délivre des agréments tous azimuts et qui n’ont jamais organisé des congrès. Mais quand il leur arrive de la faire, car contraints par la loi, ils louent les services de jeunes oisifs qu’ils paient en monnaie sonnante et trébuchante. Ce qui ne sert nullement le président de la République ni aucun autre candidat à la présidentielle.

D’autre part, les observateurs de la scène politiques s’interrogent sur l’existence même de ces partis censés être créés sur la base de programmes bien définis et qui soutiennent un candidat dont la trajectoire est diamétralement opposée. D’où la notion du nomadise et d’opportunisme politique qui se sont instaurés en règle dans notre pays.

Pour preuve, la lettre adressée par 300 supposés députés au président de la République et dans laquelle ils revendiquent le même salaire qu’un ministre sous prétexte que pour beaucoup les années travaillées hors de la Fonction publique ne sont pas prises en considération dans le calcul de la retraite des élus de la nation qui émargent au Fonds spécial de retraite (FSR). Un chantage qui ne dit pas son nom de la part des locataires de l’ex-Palais Carnot, quand on sait que ces élus ont le choix entre émarger au FSR ou continuer d’être affiliés au régime général des retraites. Pour peu que la plupart d’entre eux soient déclarés à la CNAS. Ce qui n’est visiblement pas le cas, selon des sources proches de la direction des ressources humaines de l’APN.

F. Ababsa