8e édition du salon national de l’hygiène PROPRAL : Le cadre de vie au sens propre

8e édition du salon national de l’hygiène PROPRAL : Le cadre de vie au sens propre

En matière d’hygiène et de préservation du cadre de vie, les citoyens et les collectivités locales ont encore du chemin à parcourir. Et c’est pour, justement, sensibiliser sur cette question, qu’intervient le 8e Salon Propral (ou Propre-Algérie), qui a ouvert ses portes, hier, a l’hôtel Hilton d’Alger.

En matière d’hygiène et de préservation du cadre de vie, les citoyens et les collectivités locales ont encore du chemin à parcourir. Et c’est pour, justement, sensibiliser sur cette question, qu’intervient le 8e Salon Propral (ou Propre-Algérie),  qui a ouvert ses portes, hier, a l’hôtel Hilton d’Alger.

Cette manifestation qui a pour thème cette année, « pour un acte d’hygiène maîtrisé »  s’étend sur 3 jours, soit du 8 au 10 décembre.

Selon ses initiateurs, ce salon se veut un espace de sensibilisation, de prévention et d’échange d’expertises entre différents intervenants afin de lutter contre des fléaux qui menacent l’environnement. Le salon « PROPRAL 2015 »  s’intéresse à trois volets  indissociables : hygiène publique, hygiène en milieu de soins, et l’hygiène dans la chaîne alimentaire », a souligné M. Omar Bedkane, directeur de l’agence de communication Initiative, organisatrice de Propral.

LG Algérie

Ainsi, et selon le  même responsable,  une vingtaine d’exposants nationaux et étrangers ont pris part à cet événement « l’objectif est d’informer sur les avancées technologiques et biologiques en matière de nettoyage, de gestion des déchets ainsi que de prévention et de traitements des fléaux lies à l’acte d’hygiène. Des exposants, fabricants de renom en la matière, qui proposeront, équipements, procédés et savoir-faire aux centaines d’invités inscrits de toutes les régions du pays, représentant le secteur économique, les institutions de l’Etat ainsi que les collectivités locales », explique-t-il.

Outre l’exposition de matériel et de produits, le salon sera aussi l’occasion de débattre avec les spécialistes des questions en rapport avec l’hygiène en milieu urbain principalement. « Les intervenants algériens et étrangers parleront aussi de la gestion des déchets urbains et des vecteurs de transmissions des maladies ainsi que la prévention », a précisé M. Bedkane.

D’ailleurs, une communication portant sur la gestion des déchets : approche territoriale, maîtrise des coûts et installation de traitement, est également prévue et sera animée par une responsable de l’Agence nationale des déchets (AND).

Mme Kahina Haddadi, de l’AND, qui la présentait, a estimé que « la gestion des déchets est un savoir-faire technique qui demande organisation et maîtrise afin de moderniser la gestion et apporter de nouvelles techniques aux méthodes traditionnelles » d’où, a-t-elle préconisé, la nécessité de mettre en place une stratégie efficace à l’égard des APC, dans le but de revoir et d’équiper les services chargés de la collecte, du tri et du traitement des déchets,  de moyens à même de, non pas éradiquer les décharges sauvages, mais de les minimiser.

Dans cette optique, elle dira que l’Algérie génère annuellement 11 millions de tonnes de déchets et presque 30.000 tonnes par jour. « Ce volume important est l’expression d’un déséquilibre entre la production et les moyens mis à la disposition », a souligné M. Kahina Haddadi.

De son côté, Omar Betkane a affirmé que « Le message qu’on veut faire passer à travers cet événement est l’idée de parvenir à une Algérie propre et en comptant sur l’appui important qu’apporte les pouvoirs publics dans ce genre d’initiative, tant financière que gestionnaire ».

En effet, il faut souligner que le plan quinquennal 2010-2014 a doté le chapitre de l’environnement et de l’aménagement de pas moins de 6,7 milliards de dollars US.

Pour la gestion des déchets, il était prévu la construction de 300 CET et la confection de schémas directeurs de gestion des déchets ménagers, industriels et hospitaliers, l’introduction du tri sélectif et du recyclage des déchets, la réalisation de deux CET pour des déchets industriels spéciaux, dans les wilaya de Sidi Bel-Abbès et Tébessa, la réalisation de laboratoires de contrôle de la qualité de l’air et du littoral, la mise en place d’incinérateurs, le montage de projets dits « Mécanisme de développement propre (MDP) (coopération entre l’Algérie, la France et l’Allemagne pour capter les gaz à effet de serre dans les décharges), la construction d’une station centrale pour l’élimination des déchets toxiques ».

Tout autant de projets dans lesquels les participants à ce salon peuvent s’inscrire, ceci d’autant que la question de l’hygiène est l’affaire de tous !

Sarah A. Benali Chérif