Quatre vingt-sept affaires liées à la cybercriminalité ont été traitées, jusqu’à mai 2015, au niveau national, selon le capitaine Deramchia Farid, enquêteur au centre de prévention et de lutte contre la cybercriminalité de la gendarmerie nationale. La hausse du volume des affaires liées à la cybercriminalité, notamment celles liées au chantage exercé sur les jeunes filles concernant la publication de leurs photos sur le net, dénote la prise de conscience des citoyens qui n’ont désormais plus peur de déposer plainte au niveau des services de sécurité.
Quand un mineur fait l’objet de chantage via internet, il doit être accompagné de son tuteur pour déposer plainte, a-t-il ajouté précisant que « le projet de loi qui sera présenté au parlement prévoit des mesures spéciales dispensant le père d’assister aux audiences lors de l’enquête liée à son enfant (dans des affaires sensibles) en le remplaçant par un délégué relevant du service de l’action sociale ». Apres l’adoption de ce projet de loi, le mineur sera en mesure de déposer plainte « sans aviser son tuteur » ce qui encouragera cette catégorie de jeunes à déposer plainte sans avoir peur du scandale, selon le capitaine Deramchia .
M. A.