France : un mineur traité “d’arabe” agréssé

France : un mineur traité “d’arabe” agréssé

Le racisme est un fléau qui est toujours encré dans certains esprits et les victimes de discrimination sont encore nombreuses. Dans cette affaire, la personne atteinte est encore mineure, et n’a que dix-sept (17) ans.

Cela s’est passé en France, plus précisément à Strasbourg ; le 2O août 2022. Selon le média visa-algerie, c’était lors d’une fête organisée au village pour les jeunes que le garçon a été traité « d’arabe » avant d’être agressé.
La victime a accepté de témoigner auprès de la presse locale qui a révélé les détails de l’affaire. Il a précisé qu’il ne connaissait pas ses agresseurs, mais les avait déjà croisés : c’était deux frères. Ce n’était pas la première fois qu’il était victime de propos racisme, mais il a toujours réussi à les ignorer et garder son sang-froid.

Des propos racistes qui se sont transformés en agression physique

D’après le témoignage rapporté, le garçon fut agressé verbalement dans un premier temps. Les propos ont été fort, et un homme saoul avait lancé « les arabes c’est des merdes, il faut tous les mettre sur des planches et les bruler ».

Mais ça ne s’arrêta pas là. Alors qu’il marchait dans un champ, un des jeunes agresseurs s’en est pris à lui, il l’a insulté puis poussé.
La victime s’est défendue tant bien que mal, en apportant « le premier coup » mais ce n’est pas sans compter le père qui revenait à la charge. Il lui mit un coup à la mâchoire, avant que les deux ne soient séparés.

Un mouvement de foule, déclenché par cette agression

Les agresseurs, que ce soit le père ou les fils n’avaient pas l’air d’être « soulagés ». La victime rapporte qu’à bord de leur véhicule ils avaient l’ai « de fous furieux ». Ils ne comptaient donc pas s’arrêter la et sont revenus à la charge.

L’un d’entre eux s’est donc dirigé vers l’adolescent, a pointé son flash sur lui, et a comme lancé l’alerte en criant : « ils sont là, il est là l’Arabe ». Apparemment c’était un appel, car environ quatre personnes sont intervenues afin de l’agresser elles aussi.

Heureusement, d’autres personnes sur les lieux se sont interposées, et ont démêlé la situation. La victime se dit plus atteinte psychologiquement que physiquement, mais le médecin des urgences, lui, comptabilise six blessures et a jugé nécessaire de donner au garçon trois jours d’arrêt de travail. Une plainte a été déposée auprès des autorités locales et une enquête a été ouverte.