Plus de 2600 affaires liées aux agressions, aux biens et aux moeurs ont été traitées par la Gendarmerie nationale.
«820 affaires dont 56,59% du total des cas sont liés aux blessures volontaires, et arrestation de plus de 950 personnes» durant le seul mois de février 2012. Tel est l’un des points révélés dans un bilan rendu public par les services de la police judiciaire de la Gendarmerie nationale.
Après lecture de ce bilan relatif à une si courte période, on a le frisson et l’on se demande si l’on est vraiment en sécurité dans la rue?
Plus de 2600 affaires liées aux agressions des personnes et atteintes aux biens et aux moeurs ont été traitées rien que pendant le mois de février 2012 selon le bilan de ce corps constitué.
Ainsi, 2366 personnes impliquées dans ces affaires ont été arrêtées par les «Hommes verts». Bien que ce nombre fait apparaître une baisse de 4,95% par rapport à la même période de l’année dernière, l’on note une hausse du nombre de personnes arrêtées avec plus de 3,82%.
S’agissant des atteintes aux biens, «1545 affaires ont été traitées dans ce cadre conduisant à l’arrestation de plus de 1000 personnes». Le vol vient en tête de ces infractions avec 1 274 affaires soit 82,46%.
Par ailleurs, ces mêmes services de la Gendarmerie nationale ont traité 145 affaires liées aux atteintes publiques et aux moeurs et arrêté 210 personnes. Les atteintes à la pudeur sont en tête des délits avec 80 affaires suivies des cas de viol, qui comptent pas moins de 16 affaires durant ce seul mois de février 2012. Le bilan mentionne également que 121 affaires, liées aux atteintes à l’ordre public, ont conduit à l’arrestation de plus de 200 personnes. Avec 59 affaires, la formation d’associations de malfaiteurs, dont nombre d’entre elles s’adonne à l’écoulement de faux billets de banque, reste la principale infraction.
La femme s’implique davantage dans le crime. Selon certains rapports cités par la presse, elle a représenté ces derniers temps, un taux de plus de 5% des arrestations. Des dizaines d’entre-elles sont compromises dans des atteintes à la famille et aux bonnes moeurs, dans des affaires d’agressions, de coups et blessures volontaires, de vols et autres atteintes aux biens, pour faux et usage de faux, d’outrage à l’ordre public et même pour associations de malfaiteurs.
Si la femme s’implique davantage dans différentes formes de criminalité, il faut noter que la délinquance touche surtout une population victime de nombreux problèmes sociaux et rendue encore plus vulnérable en l’absence d’une prise en charge efficiente.