76 personnes sont mortes et 893 autres ont été blessées dans 496 accidents de la route survenus entre le 28 mai et le 3 juin, selon le bilan de la Gendarmerie nationale. La quasi-totalité de ces accidents sont provoqués par l’élément humain en raison de l’excès de vitesse et les dépassements dangereux.
Nombreuses sont les vies qui s’éliminent farouchement par les accidents routiers. Le drame des bilans de morts et des blessés garde son caractère de poids lourd et interpelle de nouvelles stratégies de lutte pour freiner l’hécatombe. Il ne se passe pas un jour sans qu’une victime rende l’âme sur nos routes.
Les années passent et se ressemblent en termes de ce terrorisme routier infatigable. Les chiffres de la gendarmerie révèlent une moyenne de 10 morts et 70 accidents au quotidien. Cette déshonorable «compétence» des conducteurs algériens a causé la mort de plus de 37 000 personnes de 2001 à 2011.
Loin de rebrousser chemin, le terrorisme routier est de plus en plus meurtrier. A titre d’exemple, le nombre d’Algériens ayant trouvé la mort sur les routes a augmenté de 15,17% en 2011 par rapport à l’année 2010, selon les données de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Le nombre de blessés, quant à lui, a augmenté de 17,89% pour atteindre 21 425 en 2011 et celui des accidents a connu une hausse de 16,19% en 2011. Selon la même source, le facteur humain est à l’origine de 94,90% des accidents et les conducteurs âgés de moins de 40 ans sont les plus concernés par les accidents avec un taux de 70%.
En 2011, l’Algérie a enregistré 3 831 décès dans les accidents de la circulation. 3 737 morts et 48 875 blessés en Algérie ont été par ailleurs enregistrés durant l’année 2012, selon un bilan annuel établi par les services de la sécurité routière de la Gendarmerie nationale.
Le bilan le plus récent fait état de 76 morts et 893 autres blessés dans 496 accidents de la route survenus entre le 28 mai et le 3 juin courant, selon le communiqué de la Gendarmerie nationale.
Selon la même source, la wilaya de Mascara est en tête de liste avec 27 accidents, suivie par celles de M’sila avec 25 accidents, Sétif 23, Relizane 22, Batna 19, Constantine 18 et Oran avec 18 accidents.
Un autre bilan de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) déplore la mort de quatre personnes et 357 blessés dans 328 accidents de la circulation survenus dans des zones urbaines durant la période allant du 28 mai au 3 juin.
Pour les zones urbaines, les wilayas de Sétif et M’sila arrivent en tête avec 20 accidents, suivies de la wilaya de Bordj Bouarérridj. L’excès de vitesse et les dépassements dangereux, le non- respect de la distance de sécurité, la perte de contrôle du véhicule, la négligence des piétons sont cités comme les principales causes de l’hécatombe routière.
Y.A.