Forte du soutien de la République et canton de Genève, du département de la culture de la Ville de Genève et de plusieurs autres importants partenaires, la 7e édition du Festival international du film oriental de Genève, organisée par l’association Fifog, en collaboration avec des partenaires œuvrant pour le développement, le respect de l’environnement, la diversité culturelle et le dialogue interreligieux et inter-civilisationnel, se tiendra du 28 avril au 6 mai 2012 au CAC-Voltaire, à Versoix, à Lausanne et en France voisine (Gex et Ferney-Voltaire).
Le Festival international du film oriental de Genève continue à explorer les frontières entre l’Orient et l’Occident, lesquelles restées peu explorées et rarement interrogés malgré la richesse et sagesse qui y gisent et dont on a besoin aujourd’hui, à l’heure des grands défis et de l’urgence de la connaissance de soi et de l’autre.
Dans ce sens, il s’agit aussi bien de rapprocher les sociétés d’Orient et d’Occident, en repoussant les limites de l’ignorance, que de créer un espace de dialogue interculturel, interreligieux et interethnique. Outre cela, le Fifog est un espace d’exercice de la citoyenneté où sont débattues aussi bien les questions des droits des minorités (chrétiens d’Orient, Musulmans et Juifs d’Occident, Kurdes, Berbères…) que celles qui préoccupent notre siècle : écologie, droits de l’Homme, les défis à venir.
Le Fifog ambitionne d’accomplir cette mission à travers la projection de fictions, de documentaires et de courts-métrages inédits ou peu connus en Suisse traitant de ces sujets. Le tout accompagné de discussions, de rencontres et de débats entre invités et festivaliers. Pour sa 7e édition, le Festival présentera près de 80 films, regroupés en plusieurs sections.
Le Festival de cinéma est la première rencontre entre une œuvre, ses créateurs et son public. Parfois, ce sera la seule, si la rencontre échoue. C’est donc un moment clef de la vie d’un film. Ce moment d’exposition peut être violent. Pour le réalisateur et le producteur, la réaction du public -même averti- à la présentation du «bébé» peut être source d’une profonde remise en question… ou d’une consécration.
C’est dans cette objectif que se tiendra ce festival. Car n’oublions pas que la plupart des productions arabes n’ont pas la chance d’être diffusées dans les salles dans leur propre pays. «Rendre audibles des voix peu
audibles ; rendre visibles des images peu visibles en passant les frontières entre l’Orient et l’Occident : telle pourrait être la devise du Festival international du film oriental de Genève (Fifog) », déclare le conseiller administratif du festival, Patrice Mugny également responsable du département de la culture de la ville de Genève. Ainsi le rôle de ce Festival de cinéma est double. C’est à la fois un dénicheur de «pépites» et des machines à faire connaître, à promouvoir les films choisis. De surcroit le festival se situe avant et/ou après le chaînon de la distribution de films : en aval de la production de films (moment de la création) et en amont de l’exploitation cinématographique (moment de la projection en salle).
Comme la plupart des festivals du cinéma dans le monde, les dénicheurs de talents de ces événements, ce sont ses sélectionneurs. Leur mission est de voir des centaines, voire des milliers de films, pour en sélectionner quelques dizaines au plus. Les critères de sélection dépendent évidemment de la subjectivité de chaque sélectionneur. Mais on peut penser que les films retenus le sont pour une certaine grâce ou leur caractère innovant.
Par : Kahina Hammoudi