Un Centre d’étude en Allemagne a fait état de 2.400 Algériens qui ont rejoint les champs de combat en Syrie depuis le début de la crise en avril 2011 jusqu’à fin août 2017.
L’étude a démontré les Algériens étaient peu nombreux par rapport à ceux des autres pays arabes et occidentaux.
Le centre dont le siège est à Berlin a publié des statistiques concernant le nombre d’étrangers qui combattent contre les forces de Bachar Al-Assad, dont les Saoudiens sont les plus nombreux avec 27.600 éléments, dont 27 femmes (8.840 tués, 2.850 disparus) et puis les Turcs avec 26.400 éléments (7.720 tués, 420 disparus).
L’Algérie occupe l’avant dernière place devant le Koweït avec 2.400 individus (760 tués, 65 disparus). Un chiffre qui demeure insignifiant si on le compare au nombre de Tunisiens -enrôlés dans les rangs dans groupes qui combattent contre le régime de Bachar Al-Assad- estimés à 12.800 (5.100 tués), d’Irakiens (21.000), de Libanais (11.200), de Libyens (10.500) et d’Égyptiens (8.100).

Selon la même étude, la première opération menée contre l’armée régulière syrienne et à laquelle a participé un combattant étranger, à savoir un Libanais de Akkar remonte au 10 avril 2011 sur l’autoroute « Banias ».
La même source a fait savoir que depuis avril 2017, le nombre de combattants étrangers n’a cessé de diminuer suite à la fuite des milliers d’entre eux en dehors de la Syrie.
En vérité, les statistiques affichées par ledit centre à ce sujet sont en harmonie avec celles du commissaire de l’Union africaine (UA) à la paix et à la sécurité, Smaïl Chergui qui a affirmé la fuite des dizaines de combattants vers le Sahel et le Yémen.
Les études réalisées autour du groupe terroriste « Daech » s’accordent à dire que celui-ci n’a pas réussi à se faire une place en Algérie ou à mobiliser les jeunes Algériens.
Une étude réalisée par un centre sous le thème « Pas de place à Daech en Algérie » a souligné que « le groupe terroriste qui se nomme Daech n’a pas la capacité de mobiliser les jeunes Algériens et que l’Etat, les institutions et les services de sécurité algériens sont excellemment équipés…Daech a zéro chance de réussir dans toute tentative de mobilisation ou de guerre en Algérie. Le petit fil sur lequel compte le groupe à savoir la séduction bilatérale sunnite-chiite n’aboutit à rien car la composante sectaire du pays est homogène ».