70e anniversaire de la mort de cheikh Ibn Badis

70e anniversaire de la mort de cheikh Ibn Badis

Commémoration ordinaire de la journée du savoir

Sobre était l’hommage qui a été rendu,ce week-end, à l’imam et prédicateurAbdelhamid Ibn Badis à l’occasion du 70e anniversaire de sa mort baptisé Yaoum El Ilm (Journée du savoir).



Deux hommages méritent toutefois d’être signalés. L’un à Constantine où un séminaire national a été dédié à l’érudit et homme de religion et de savoir, à l’université islamique Emir- Abdelkader.

A Constantine également, où s’est tenue une exposition de photographies, de calligraphie arabe et d’ouvrages, se rapportant au parcours de Cheikh Ibn Badis, en plus de riches activités culturelles qui ont eu pour théâtre le musée national Cirta et la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa.

Le deuxième évènement-commémoration s’est déroulé à Guelma où la vie et le parcours du leader du mouvement réformiste en Algérie ont été longuement évoqués.

A noter que l’on ne signale pas la présence d’officiels à ces commémorations, ce qui ne manque pas de susciter des interrogations quant à la place qu’ocupe, de nos jours, cette grande figure de l’«Algérianité».

Pour revenir au séminaire qui a eu lieu à Constantine, notons que les participants ont souligné que Cheikh Abdelhamid Ibn Badis, reste le «précurseur de la méthode positive d’interprétation du Coran».

Au cours de cette rencontre, ouverte en présence des autorités locales, d’universitaires, des étudiants et des membres de la fondation Ibn Badis, le Pr Nadia Ouznadji, enseignante à l’université Hadj-Lakhdar de Batna, a affirmé que l’imam a « devancé de plusieurs décennies les exégètes qui n’ont commencé à interpréter le Coran selon la méthode positive, formalisée et théorisée durant les années 80, que longtemps après lui ».

Le Dr Abdallah Boukhelkhal a mis en exergue, dans ce contexte, « l’abnégation, la persévérance et la volonté du fondateur de l’Association des uléma musulmans algériens » et sa « détermination à combattre l’ignorance et les maux sociaux de l’époque, induits par le colonialisme, afin de préserver et sauvegarder les principes et les idéaux socioculturels, religieux et identitaires de l’Algérie ».

Y. D.