Sept membres du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec), affilié au Snapap, ont été convoqués par le parquet, selon un communiqué parvenu hier à notre rédaction.
Les membres du syndicat des contractuels ont été étonnés de découvrir que cette convocation ne faisait suite à aucune plainte.
« Personne n’a déposé une plainte contre nous. Il n’y a aucun motif d’accusation ; c’était juste pour nous faire peur », nous a expliqué Meriem Maârouf, présidente du bureau national du conseil, contactée au téléphone.
Elle souligne que le ministère de l’Education nationale s’est engagé à prendre en charge leurs doléances.
« Nous avons été reçus par le ministre lui-même. Il s’est engagé à faire de son mieux pour régler le problème des enseignants contractuels. Il a même promis de trouver un moyen pour intégrer les ingénieurs dans les concours de la Fonction publique », a souligné Meriem Maârouf.
Le problème des salaires impayés devrait être réglé cette semaine, dit-elle, en s’appuyant sur les affirmations des directeurs régionaux de l’éducation.
La représentante du conseil des enseignants contractuels souligne que le mécontentement des membres du syndicat gronde dans de nombreuses wilayas.
Si les engagements du ministère de l’Education tardaient à se concrétiser, dit-elle, un mouvement de protestation serait inévitable.
Il est à rappeler que près de 30 000 enseignants contractuels luttent depuis plusieurs années pour leur réintégration dans leurs postes de travail.
En juillet 2008, une quarantaine d’entre eux avaient entamé une longue grève de la faim pour faire entendre leur voix.