7 ans après, Fekir revient sur son choix entre l’Algérie et la France

7 ans après, Fekir revient sur son choix entre l’Algérie et la France

Disposant de la double nationalité algérienne et française, Nabil Fekir avait opté pour l’équipe de France en 2015. L’attaquant de Real Betis revient sur ce choix « très difficile » qui allait contre la volonté de son père. Seulement, il ne le regrette pas.

Formé à l’Olympique Lyonnais, Nabil Fekir était considéré comme l’un des attaquants prometteurs en France. Les observateurs lui prédisaient un avenir radieux, mais il n’a pas réalisé une carrière au niveau de son talent. Autrement dit, il évolue dans un grand championnat, certes, mais il aurait pu beaucoup mieux, n’étaient les blessures à répétition dont il a été victime.

En 2015, et alors qu’il dispose de la double nationalité algérienne et française, l’actuel attaquant de Real Betis a opté pour l’équipe de France. Et pourtant, il avait donné son accord au président de la FAF Mohamed Raouraoua à l’époque, avant de faire machine arrière. La pression de son entourage l’aurait incité de représenter les Bleus sur le niveau international.

Champion du monde avec l’équipe de France en 2018, il compte 25 sélections et 2 buts. Sa dernière sélection remonte au 28 août 2020. Depuis, il n’a pas été convoqué en raison de la rude concurrence qui existe dans son poste.

Quand Fekir déçoit son père

Sept ans après, Nabil Fekir revient sur son choix d’opter pour l’équipe de France au détriment de celle de l’Algérie. Un choix qui a déçu son père, mais il ne le regrette pas.

En effet, et dans une interview accordée au « Guardian », il affirme que ce fut un choix très difficile. « Mon père est arrivé en France l’année avant ma naissance; ma mère est algérienne mais y est depuis plus longtemps, rappelle le champion du monde 2018. Chaque année ou presque, j’allais en Algérie. Je me sens Français et Algérien…Certaines personnes ne comprennent pas qu’on peut avoir la double nationalité, qu’on peut aimer deux pays à la fois. C’était difficile pour moi. J’étais jeune. Beaucoup de gens disent de choisir la France, beaucoup disent l’Algérie. J’ai fini par opter pour la France, certes, mais je ne vous cache pas que ce furent des moments très, très durs. Ce qui est sûr, je ne regrette pas mon choix ». Dira-t-il.

Le choix de Nabil n’a pas satisfait son père. « Il ne voulait pas cela. Je le comprends dans la mesure où il est né Algérie et a grandi en là bas. Ça lui a fait un peu mal quand j’ai choisi la France. Mais dans la vie, on doit prendre des décisions, et c’était la mienne. Je prends mes responsabilités ». A-t-il révélé.