6e édition du Salon de l’agriculture saharienne et steppique (Sud Agral) : Un nouveau parcours

6e édition du Salon de l’agriculture saharienne et steppique (Sud Agral) : Un nouveau parcours
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Le Salon de l’Agriculture saharienne et steppique (Sud Agral). Tiendra sa 6e  édition à Biskra du 19 au 22 décembre 2010. Il est placé sous le patronage du ministre de l’Agriculture et du Développement rural et sous l’égide du wali de Biskra avec pour thème pour une meilleure sécurité alimentaire cap sur l’agriculture saharienne. L’organisation de cette exposition a été confiée au bureau Krizalid communication.

Selon les organisateurs l’intérêt pour le Salon est évident. La participation est en augmentation d’au moins 60% avec 54 exposants. Les organismes d’encadrement et les instituts de recherche et de formation seront présents pour expliquer aux visiteurs les dispositifs d’encouragement mis en place par l’Etat et fournir les conseils pour les choix techniques les mieux adaptés aux cultures envisagées ou existantes à protéger.

Les opérateurs, distributeurs et prestataires de services dont 2 étrangers présenteront un large panorama de l’offre proposée en Algérie en matière d’intrants et de matériel pour l’agriculture, l’élevage, le producteur de lait, l’apiculture et même le jardin d’agrément. Parallèlement à l’exposition, il y aura des journées d’étude qui permettront d’aborder des thèmes spécifiques aux zones arides et semi-arides. Sur les thèmes proposés à débat : certains concerneront le palmier-dattier, d’autres la céréaliculture (en particulier le maïs et la luzerne, l’élevage bovin et laitier dans les zones arides, la plasticulaire et les cultures maraîchères, l’arboriculture saharienne, l’irrigation dans les palmeraies. Il s‘agit bien d’un Salon professionnel, même s’il reste ouvert au grand public note à ce sujet, M. Mustapha Chaouche, organisateur du Salon, qui est une initiative citoyenne précise M. Selles, président du Comité d’organisation et un ancien cadre de l’agriculture. Ce Salon sera accompagnée par d’autres activités (dégustation etc). Les objectifs tracés à ce Salon, c’est d’abord l’information délivrée en direction des professionnels. C’est plus généralement participer au développement de l’agriculture dans les zones steppiques, fixer aussi les populations rurales, faire émerger des compétences et faire connaître le savoir-faire local. Concernant la couverture médiatique, M. Chaouche, relève que les journalistes qui assureront la couverture du Salon seront pris en charge sur place (hébergement et restauration). Selon les organisateurs, les autorités du secteur ont compris tout l’intérêt qui pouvait être tiré de cette exposition qui couvre 22 wilayas steppiques et les autres wilayas du Sud.

Selon, Selles, l’agriculture dans le Sud a beaucoup évolué. Il y a des investisseurs du nord du pays qui participent à la mise en valeur des régions du Sud. Aujourd’hui il y a des produits qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Il y a la terre, l’eau, ce qui manque peut-être, ce sont les techniques agricoles, céréales, maraîchages, élevage bovins, ovins, abeilles, vergers, existent et prospèrent 90% des produits consommés au nord du pays proviennent ainsi du Sud.

Selon M. Selles, le Salon servira à la vulgarisation des cultures dans les zones sahariennes. Ainsi il a été prévu la participation d’organismes officiels pour la vulgarisation des techniques qui faciliteraient le travail.

Sur une question concernant le transport, c’est M. Selles qui relève que cette question ne se pose plus de la même façon que par le passé. Beaucoup de produits sont disponibles sur les marchés après avoir fait le tou r du monde. Il y a, à part cela , une question de rentabilité qui se pose. Pour de grosses quantités, il faut faire usage de semi-remorques. Evidemment prévoir une camionnette pour de petites quantités à transporter peut ne pas s’avérer rentable. Le transport en semi-remorques cela devient un élément de la chaîne logistique. Il y aujourd’hui la possibilité de travailler la terre en partenariat entre producteurs et ceux qui disposent de leviers financiers et matériels.

L’ambition des organisateurs du Salon est de l’élargir aux pays du Sahel, pour un échange d’expérience. Il y a un réel espoir pour que ce Salon présente à l’avenir un caractère régional. Pour M. Selles, la réussite de l’agriculture saharienne et steppique revient à la nature du sol notamment. Les terres sahariennes sont, dit-il. riches en oligo-éléments. Elles produiront cinq fois plus qu’au Nord.

TAHAR Mohamed Al Anouar

Les produits agricoles du terroir, dont les différentes variétés de dattes, mais également les produits maraîchers, seront les vedettes du Salon de l’agriculture saharienne et steppique  »Sudagral 2010 », prévu du 19 au 22 décembre à Biskra, ont annoncé samedi dernier à Alger ses organisateurs.

 »Sudagral 2010 » regroupera 54 participants nationaux et étrangers, qui auront l’opportunité de débattre de l’état des lieux et des perspectives de l’agriculture et de l’élevage en zones arides et semi-arides, précise-t-on.

Cette manifestation, qui en est à sa 6ème édition avec comme thème « Sahara, terre d’avenir » se veut « un espace d’échange, de savoir-faire et d’expériences réussies » afin de vulgariser les techniques agropastorales spécifiques aux régions sahariennes et steppiques, a souligné M. Mustapha Chaouche, organisateur du Salon lors d’une conférence de presse au siège du quotidien El Moudjahid.

 »Sudagral 2010 » a pour but également de « lancer une réflexion multisectorielle pour assurer la réussite des vastes projets de valorisation agricole allant de l’industrie mécanique, la pétrochimie à l’hydraulique et les énergies renouvelables », a-t-il ajouté.

Il s’agit aussi pour les 51 opérateurs nationaux et trois étrangers, qui vont participer à ce Salon, d’examiner les moyens susceptibles de contribuer à « stopper la désertification et de fertiliser des millions d’hectares de terres arides » pour contribuer à assurer la sécurité alimentaire du pays.

Salon dédié aux professionnels,  »Sudagral 2010 », dont la tenue est prévue au niveau du complexe sportif  »El-Alia » (Biskra), verra la présentation des produits agricoles du terroir, notamment ceux des daïras de Biskra, dont les fameuses dattes de Tolga, ainsi que les produits maraîchers cultivés localement.

« Ces produits se sont rapidement imposés sur le marché national par leur qualité et leur disponibilité précoce grâce à la plasticulture, qui a connu un essor important dans la région », a affirmé M. Chaouche.

Outre les agriculteurs, les instituts de recherche, les banques et les compagnies d’assurances,  »Sudagral 2010 » doit réunir des producteurs de matériels agricoles et d’intrants, d’élevage et de production laitière.

Deux journées d’étude seront par ailleurs organisées en marge du Salon et porteront essentiellement sur la culture du palmier-dattier, l’élevage bovin, la production laitière dans les zones arides, la plasticulture et les cultures maraîchères sahariennes, selon les organisateurs.