En attendant la réouverture du service de Cardiologie pédiatrique de l’Etablissement Hospitalier Spécialisé de Canastel, et la mise en service des moyens nécessaires pour la prise en charge des enfants malades, environ 650 enfants continuent d’attendre leur programmation prévue pour les interventions chirurgicales.
Sur ce plan, le Dr Amouri, un spécialiste de la cardiologie pédiatrique vient d’être détaché, par le CHU d’Oran, pour relancer le service, en question qui a été fermé, à plusieurs reprises et dont la dernière en date, est celle du mois de mai dernier. Dans le but de rendre le service plus performant, un état des lieux s’impose, en raison de la demande régionale, jusque-là, prise en charge par le service spécialisé de Bousmail, à l’échelle nationale. A une question, relative au nombre de malades qui sont, encore, sur la liste d’attente et qui avoisinerait les 650, un chiffre avancé par certaines associations de malades, le Dr Amouri est catégorique, en considérant que le chiffre réel dépasserait, de loin, cette estimation.
Selon lui, une meilleure prise en charge, des enfants atteints de cardiopathies, ne dépend que du nombre de services créés, au niveau national, et tant que cette spécialité n’existe qu’à Bousmail, cette catégorie de malades sera confrontée à un manque flagrant. Selon lui, la première intervention chirurgicale, au service de cardiologie de l’EHS Canastel, pourrait avoir lieu, à la fin du mois en cours ou au début du mois de juillet. En somme, l’activité de ce service ne dépend pas, seulement, de la présence d’un spécialiste, mais de tout un staff médical et paramédical ainsi qu’un plateau technique normatif. Les associations de malades, à l’instar de «cœur ouvert», ont, à maintes reprises, tiré la sonnette d’alarme, sur les capacités de ce service à répondre à la demande régionale et éviter de périlleux déplacements pour des malades fragiles.
Medjadji H.