63ᵉ anniversaire de la Fête de l’Indépendance : quel temps fera-t-il en Algérie ce 5 juillet ?

63ᵉ anniversaire de la Fête de l’Indépendance : quel temps fera-t-il en Algérie ce 5 juillet ?
Prévisions météo en Algérie pour ce 5 juillet.

Ce samedi 5 juillet, l’Algérie célèbre le 63ᵉ anniversaire de l’Indépendance et du recouvrement de la souveraineté nationale. Alors que les festivités battent leur plein à travers le pays, une question revient sur toutes les lèvres, quel temps fera-t-il pour cette journée si symbolique ? L’Office national de la météorologie (ONM) a publié un bulletin qui annonce un temps contrasté entre le nord et le sud, mêlant canicule étouffante et instabilité orageuse.

Les températures s’envolent ce samedi dans les régions sahariennes. Les wilayas d’Adrar, In Salah, Tindouf et Bordj Badji Mokhtar se trouvent sous le coup d’une vague de chaleur extrême, avec des maximales pouvant largement dépasser les 45 °C. L’ONM a placé ces régions en vigilance jaune, invitant les habitants à prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter les coups de chaleur et les insolations.

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Pendant ce temps, au nord-est et dans les Hauts-Plateaux, la situation météorologique s’annonce tout aussi instable. Des averses orageuses localement fortes sont attendues dans les wilayas de Tébessa, Khenchela, Batna, Oum El Bouaghi, Mila et Constantine.

L’ONM alerte également sur la formation d’orages isolés dans d’autres wilayas à l’instar de Laghouat, Djelfa, M’sila, Biskra, Souk Ahras et Guelma. Ces épisodes pluvio-orageux risquent de se produire en fin de journée.

En bref…

Cette journée du 5 juillet connaîtra une météo capricieuse selon les régions. Entre chaleur suffocante au sud et instabilité orageuse à l’est, les citoyens doivent rester attentifs aux bulletins météo et à adapter leurs activités en conséquence.

Pour célébrer la fête de l’Indépendance dans les meilleures conditions, il vaut mieux anticiper les caprices du temps, en prévoyant casquettes, bouteilles d’eau et vigilance pour profiter pleinement de cette journée historique.

Canicule marine en Méditerranée : une surchauffe inédite inquiète les scientifiques

La Méditerranée traverse actuellement une canicule marine d’une ampleur exceptionnelle, jamais observée à une période aussi précoce de l’année. Selon les données de météorologues, la température moyenne de surface a atteint 26,04 °C le 30 juin, un record absolu pour un mois de juin, dépassant de près de 2 °C les normales saisonnières établies entre 1991 et 2020.

Dans certaines zones comme la Côte d’Azur, la Corse, le golfe du Lion ou encore les Baléares, les anomalies atteignent même +5 °C. Aux Baléares, une bouée a mesuré 30,5 °C, avant d’afficher un inquiétant 30,99 °C le 1er juillet. Une température extrême pour un début d’été, qui renforce les craintes d’un phénomène de tropicalisation accélérée de la Méditerranée.

Les scientifiques s’avouent « effrayés » par cette montée brutale des températures, qui pourrait avoir des conséquences lourdes sur la biodiversité marine, les écosystèmes littoraux et les activités humaines. Si les effets précis restent encore difficiles à évaluer, l’urgence climatique ne cesse de se confirmer, et les signaux d’alerte se multiplient en ce début d’été déjà brûlant.

Vers un risque accru d’intempéries et de phénomènes extrêmes à la fin de l’été ?

Avec la mer Méditerranée en surchauffe, les météorologues redoutent une fin d’été et un début d’automne marqués par des épisodes climatiques violents. En cause, une température de l’eau anormalement élevée, qui agit comme un véritable carburant pour les dépressions atmosphériques.

Entre fin août et novembre, trois types de phénomènes météorologiques peuvent frapper les régions du sud-est, et tous trouvent un terrain favorable dans une mer surchauffée :

  • Les épisodes cévenols, connus pour leurs orages extrêmement pluvieux qui frappent les reliefs des Cévennes ;
  • Les épisodes méditerranéens, qui provoquent des pluies orageuses diluviennes sur les plaines et les littoraux du sud-est ;
  • Les ouragans méditerranéens, appelés aussi medicanes, des dépressions prenant la forme de cyclones subtropicaux.

Selon les spécialistes, le risque le plus élevé concerne les épisodes cévenols et méditerranéens. À la fin de l’été, de l’air froid venu du nord entre en collision avec une Méditerranée surchauffée. Ce choc thermique déclenche un puissant flux de sud qui transporte de l’air très humide vers les terres.