Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réformes hospitalière, M. Djamel Ould Abbés, a confirmé jeudi à Alger l’affectation au profit des médecins spécialistes de 600 logements de fonction, au niveau des wilayas du Grand Sud et des Hauts plateaux, soulignant que 1.900 nouveaux médecins spécialistes termineront leur formation cette année.
M. Ould Abbés qui répondait à une question orale d’un député de l’Assemblée populaire nationale (APN), sur le manque de médecins spécialistes enregistré dans les structures sanitaires de la wilaya de Chlef, a mis l’accent sur les efforts consentis, ces dernières années, par son département ministériel, en collaboration avec le ministère de l’enseignement supérieur, pour améliorer la couverture sanitaire en médecins spécialistes de wilayas comme Chlef.
Tout en notant que le manque de médecins spécialistes ne concernait pas uniquement la wilaya de Chlef, il a assuré que des efforts étaient déployés dans le cadre de la formation qui a connu un saut qualitatif au cours de cette année.
S’agissant de la couverture sanitaire actuelle de la wilaya de Chlef, le ministre a indiqué qu’une enveloppe de 6,45 milliards de dinars avaient été allouée pour entre autres, la construction du nouvel hôpital, réceptionné en 2010, la transformation d’un service d’urgences médicales à Boukadir en centre d’endocrinologie et la construction de l’hôpital psychiatrique de Tenès.
Il a aussi cité, dans ce cadre, l’implantation d’un centre de lutte contre le cancer, financé par le fonds spécial contre le cancer. M. Ould Abbés a rappelé, à cette occasion, qu’une commission de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) séjournera bientôt en Algérie pour visiter ces centres de lutte contre le cancer.
Pour le ministre, la wilaya de Chlef a bénéficié d »‘efforts considérables » en matière de couverture sanitaire, soulignant, à cet égard, que cette wilaya comptait un total de 1300 médecins, dont 420 médecins généralistes dans les structures hospitalières publiques contre 173 dans le secteur privé, et 121 médecins spécialistes exerçant dans le secteur public contre 89 dans le privé.
