Chaque élève a droit aux manuels scolaires. C’est l’engagement pris par le département de l’éducation dès la mise en œuvre de la réforme du système éducatif.
Pas moins de 60 millions de manuels scolaires sont mis annuellement à la disposition des élèves des trois cycles d’enseignement. Cette année, l’ONPS (Office national des publications scolaires) ainsi que des maisons d’édition chargées de la production de certains titres ont produisent 59.064.498 manuels scolaires destinés à tous les élèves, du préscolaire jusqu’à la troisième année secondaire. Les quotas sont affectés au niveau des établissements scolaires. C’est le cas des établissements des wilayas du sud qui ont reçu leur lot en mars dernier. Outre ses quatre points de vente (Zirout Youcef, Ben M’hidi, Meissonnier et Belouizdad), l’ONPS a confié la vente des manuels scolaires à 150 libraires particuliers. Lesquels sont tenus d’afficher et de respecter les prix officiels fixés par l’Office.
La nouveauté pour cette année scolaire consiste en l’introduction de cinq ouvrages. Les élèves de la deuxième année moyenne disposeront d’un nouveau livre de français. De même pour les collégiens, de la première et la quatrième années moyennes ayant opté pour l’enseignement de tamazight. Par ailleurs, l’élaboration d’un nouveau plan comptable a nécessité des modifications, non seulement dans les programmes d’enseignement, mais aussi dans la méthode de travail des enseignants de certaines matières. La commission nationale chargée des programmes d’enseignement a jugé utile de revoir le programme de la première année secondaire gestion-économie et celui de la deuxième année secondaire (comptabilité).
Selon M. Bentabek, directeur commercial à l’ONPS, il est impératif d’adapter le contenu de programmes aux réalités de l’heure. C’est ce qui explique le changement chaque année de certains manuels scolaires. Par ailleurs, la révision des programmes d’enseignement de la langue française dans le cycle moyen, entamée l’année dernière, s’achèvera en 2013. En dépit de l’allègement des programmes et des horaires au profit des élèves du primaire, aucun changement n’a été introduit dans leurs manuels scolaires. Certains chapitres ont été certes modifiés.
Les enseignants au niveau du primaire sont de ce fait tenus d’adapter leur méthode de travail au nouveau rythme institué dans les 20 000 écoles primaires relevant de l’ensemble des directions de l’éducation. Autre allègement des programmes au profit des élèves de la terminale. Une décision prise par le ministre pour permettre aux postulants au baccalauréat d’être dans les délais et d’éviter toute polémique sur l’avancement des programmes précédant cet examen.