L’Algérie enregistre annuellement une moyenne de 60 000 accidents vasculaires cérébraux, selon des données recueillies par la Société algérienne de neurologie et neurophysiologie clinique.
Un chiffre qui donne le tournis. Ces AVC sont dans de nombreux cas mortels. «La cause majeure demeure l’athérosclérose dont les facteurs de risque les plus importants sont l’hypercholestérolémie, l’hypertension artérielle et le tabagisme», nous explique un médecin spécialiste. D’autres maladies aggravent le risque comme le diabète et l’hypertriglycéridémie.
Il y a également la sédentarité, l’obésité et le stress qui sont des facteurs influents, ajoute ce spécialiste. Autre maladie très répandue en Algérie, l’Alzheimer. Selon les statistiques établies par des experts de cette société de neurologie, l’Algérie compterait quelque 100 000 cas diagnostiqués. 50 000 Algériens souffrent aussi du Parkinson et 15 000 cas de sclérose en plaques sont enregistrés. C’est sur toutes ces questions que se penchera le 7e Congrès maghrébin de neurologie qui se tiendra du 13 au 15 décembre à l’hôtel Sheraton, à Alger.
Un congrès qui verra la participation de 400 spécialistes en neurologie et neurophysiologie. Cette manifestation vise en effet à assurer la formation médicale continue des jeunes assistants et résidents en neurologie. Elle permettra également aux grands spécialistes d’Algérie, de Tunisie et du Maroc de faire le point sur l’évolution des affections neurologiques qui deviennent lourdes à porter dans les pays maghrébins.
Sonia B.
