La capitale algérienne accueillera le Mardi 28 février la 5eme édition du Forum de la finance islamique, sous la thématique « LA FINANCE ALTERNATIVE, pour une mobilisation de l’épargne nationale et le financement des investissements en Algérie », un an après le grand succès de la 4eme édition qui avait rassemblé plus de 200 participants.
Alger le 22 février 2017 – Initiée par Isla-Invest, le forum permettra d’aborder notamment les opportunités du marché de la finance islamique, ainsi que les perspectives offertes par la filière pour l’économie algérienne dans un contexte de grande effervescence autour de la finance participative au Maghreb, et ce, à travers de nombreux sujets qui s’articuleront autour de 4 grandes thématiques que sont : les Sukuk, le Cadre règlementaire bancaire, le Takaful et enfin les grands défis de la finance participative en Algérie. Une attention particulière sera également accordée à l’activité d’Islamic Windows.
Afin de mieux appréhender le marché algérien et d’en déceler les nombreuses opportunités, le forum abordera ces différentes thématiques à travers l’intervention d’acteurs locaux et d’experts internationaux, ainsi que des représentants des banques opérant en Algérie en tout, plus de 15 intervenants se pencheront entre autres, sur les fondements, principes et modalités de la finance islamique, son état des lieux et ses perspectives de développement en Algérie ainsi que sur les solutions qu’elle peut offrir dans la mobilisation de l’épargne nationale et le financement des investissements en Algérie.
Outre M. Farid MASMOUDI, Directeur au sein de la Société Islamique de Développement qui ouvrira le forum en compagnie de M Nasser Hideur, CEO de l’Al Salam Bank, plusieurs personnalités vont intervenir au cours de cet évènement de rencontre dont notamment M Ahmed HADJ MAHAMMED Directeur Général GAM Assurances, M Mohamed BENARBIA de Salama Assurances et Valentine Baudouin Avocate à KRAMER LEVIN.
Pour rappel, la première banque islamique est née en 1929 en Algérie à l’instigation de cheikh Aboulyaqdhan membre de l’association des oulémas musulmans algériens, la finance islamique est encore appelée finance participative. Elle est basée sur les principes de la Charia (loi islamique) : justice, équité, solidarité et transparence. La finance islamique interdit par exemple la prise d’intérêt, les investissements dans les secteurs illicites (brasseries …) et la spéculation. Tous les produits des finances classiques ont un équivalent dans la finance islamique, des crédits-bails à l’assurance. Cette dernière connaît un véritable boum selon la dernière étude de Moody’s, une agence de notation et
d’analyse financière, qui évalue ce marché entre 2500 et 3000 milliards de dollars à l’horizon 2020. Certains produits affichent une croissance impressionnante, c’est le cas par exemple du marché des obligations islamiques, les sukuk.