Le CRB s’est imposé hier au stade du 20-Août face à la JSK pour le compte de la 5e journée du championnat de Ligue 1.
Il est vrai que le match entre le CRB et la JSK s’est déroulé dans un fair-play total sur le terrain, malgré la tension, due à l’obligation de résultat pour les deux teams, mais il faut dire que les choses n’avaient pas bien commencé à l’entrée du stade avec des mesures, certes, strictes, mais parfois exagérées de la part du service de sécurité. Mourad Karouf, du côté de la JSK, a été agressé par des membres du service en question, au moment où la tension battait son plein, en raison du refus de certaines personnes aux responsables des deux équipes d’accéder au stade, sans motif aucun. Cela a commencé avec le président du Chabab, Malek Réda, qui a été empêché d’accéder au parking du stade pour stationner son véhicule, lorsqu’un agent de sécurité lui a signifié qu’il ne le connaissait pas. A ce moment, la délégation de la JSK arrive, et la situation a dégénéré lorsque l’accès à ladite délégation a été refusé, sous prétexte que «la liste des personnes pouvant accéder au stade n’était pas encore établie». Mourad Karouf, a reçu, dans toute cette pagaille, un coup, qui lui a coûté une blessure. Il a fallu plusieurs minutes, pour que les choses reviennent à la normale, notamment après l’intervention de certaines personnes. Tout juste après, les présidents des deux clubs, Malek et Hannachi, ont tenu une conférence de presse, où ils ont dénoncé ce qui s’est passé, affirmant que les autorités concernées doivent intervenir au plus vite afin de remettre de l’ordre, surtout que ce genre de problème devient récurrent. «J’ai été surpris de la manière avec laquelle nous avons été traités. Ce genre d’agissement ne doit plus se produire à l’avenir, et pour cela, j’appelle les autorités concernées à intervenir pour y mettre un terme», dira Malek. Même son de cloche chez Hannachi, qui dira pour sa part : «Que les gens sachent que ce qui s’est passé aujourd’hui n’a rien à voir avec les relations entre le CRB et la JSK. Ce sont les services censés mettre de l’ordre qui sont derrière ce qui s’est passé. C’est inadmissible de voir ce genre de chose en 2013». Les propos de Hannachi ont été confirmés par le geste que les Belouizdadis ont fait pour lui, en l’honorant peu avant le coup d’envoi du match, en guise de récompense après ce qu’il a fait pour le développement du football national. Il faut dire aussi que certains confrères des médias ont souffert également le martyre pour prendre place dans les tribunes qui leur sont réservées, avant que les choses ne rentrent dans l’ordre quelques minutes plus tard. Après ce qui s’est passé hier, on se demande si réellement le stade du 20-Août offre les meilleures conditions pour l’organisation des grandes affiches ?
Mohamed Benhamla