5e édition du festival international de l’Ahhagar, C’est parti !

5e édition du festival international de l’Ahhagar, C’est parti !
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Le wali de Tamanrasset, Mahmoud Djamaâ, a donné, hier, le coup d’envoi de la cinquième édition du festival international des arts de l’Ahhagar à la maison de la culture de Tamanrasset.

La cérémonie a été marquée par la présence des élus de la région, des membres de l’exécutif et des artistes algériens et étrangers venus animer les soirées de cette édition qui coïncide avec les fêtes de fin d’année. Ahmed Aouali, commissaire du festival, a évoqué l’importance de cette manifestation culturelle « qui est aussi un moyen de communication sociale visant la préservation du patrimoine matériel et immatériel ». La tenue de cette cinquième édition dénote, a-t-il souligné, « l’importance accordée par le gouvernement à la promotion de cet aspect à en faire une priorité nationale ». Et d’ajouter : « Ce patrimoine, qui a une relation directe avec la vie quotidienne des citoyens, est une matière brute qu’il faut promouvoir et commercialiser sur les scènes nationale et internationale. » Aouali a remercié les autorités locales et militaires qui veillent à la sécurisation de cette manifestation et aux associations locales qui y participent car « le festival ne peut pas exister sans elles ». Le wali a estimé, quant à lui, que ce festival a pour objectif de « préserver et de protéger tous les domaines du patrimoine et des arts » pour « les faire connaître aux Algériens dont une bonne partie méconnaît encore les richesses que recèle le Sahara algérien ». Ce festival, a-t-il poursuivi, « est un apport important à la politique de l’Etat qui veut mettre ce patrimoine au service de l’économie notamment, pour promouvoir le tourisme et l’artisanat ». La cérémonie d’ouverture a été suivie par l’organisation de la course des dromadaires au campement d’Aguenar (Tedessi) où tout est déjà prêt pour l’entame de cette cinquième édition. La scène où se produiront les artistes venus de plusieurs régions d’Algérie, d’Afrique et d’ailleurs, est bien décorée. Les premières balances réalisées renseignent sur la variété des troupes qui se succéderont sur cette scène durant ce Festival. En plus de Tedessi, cinq autres scènes ont été aménagées afin de permettre à ceux résidant loin du centre-ville d’apprécier et de partager ces moments de joie et de communion. Ces scènes sont montées à Abalessa, 75 km à l’ouest de Tamanrasset, In Salah, 600 km au nord de Tamanrasset, Tigmarin à 30 km, In Amguel, 140 km et Ifragh à 120 km. Les ateliers destinés à faire participer le public aux différentes activités artistiques sont également prêts. Des tentes sont aménagées pour abriter les activités de l’artisanat, les techniques de production de cuir, les jeux traditionnels, les ateliers d’animation artistique, les contes. Un espace dédié à la musique et aux danses africaines est également prévu. L’atelier de la musique et des chants traditionnels verra la participation de troupes locales de Tindi, de Takouba, de Tazengharet, d’Aliwen, d’Iswat, de Tahiguet et de Chatata en plus des soirées de l’Imzad. La bibliothèque ambulante a été reconduite cette année puisque le bus plein de livres va sillonner les villages de Tigmarine, In Amguel et Ifragh. La première soirée du Festival a vu la participation de plusieurs troupes de Tamanrasset. « ce Festival reste ainsi un espace et un moment de découverte du riche patrimoine culturel saharien et un lieu de jonction et d’expression des patrimoines culturels authentiques permettant à ses détenteurs de mettre en pratique leur savoir-faire et leurs arts », ont indiqué les organisateurs. Nouveauté de cette édition : une exposition photographique pour « revisiter » les précédentes éditions du Festival. Un hommage sera rendu à l’artiste et photographe Fayçal Mohamed Abdelaziz.

N. B.

LG Algérie