C’est dans une ambiance festive que s’est ouvert, hier, à la maison de la culture Mouloud Mammeri, Tizi-Ouzou, la cinquième édition du festival culturel arabo-africain de danses folkloriques à laquelle prennent part des troupes de danse représentant huit pays et plusieurs troupes nationales.
Placée sous le haut patronage du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et sous l’égide de la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, et du wali de Tizi-Ouzou, M. Maazouz Hocine, cette cinquième édition du festival culturel arabo-africain de danses folkloriques a été inauguré par M.
Ould Ali El Hadi, directeur de la culture et commissaire du festival en présence des représentants de Mme la ministre de la Culture, du wali de Tizi-Ouzou, de l’ambassade de la Palestine en Algérie aussi que des élus locaux et nationaux, des représentants du mouvement associatif local et de tant d’autres qui ont été agréablement servis par de magnifiques tours de danses effectués par des troupes participantes devant une salle archicomble, de personnes venues découvrir la culture et le folklore des pays étrangers ainsi que le folklore des régions du pays qui participent à ce festival avec des troupes de danse.
Avant le coup d’envoi officiel de cette manifestation culturelle, les troupes participantes à ce festival ont été conviées à un défilé dans les rues de la ville des Genêts qui a vibré aux sons et chants des cultures africaine et arabe. Huit pays arabes et africains, en l’occurrence la Tunisie, la Côte d’Ivoire, la Jordanie, la Syrie, la Palestine, le Sénégal, le Mali et la Guinée, prennent part à cette cinquième édition, en plus de neuf troupes de danses nationales, notamment celles venues de Tlemcen, Illizi, Sidi Bel-Abbès, Khenchela, Mascara, Constantine et Tizi-Ouzou représentées par deux troupes.
Cette manifestation culturelle internationale vise, selon ses organisateurs, à perpétuer la tradition et à faire vivre Tizi-Ouzou aux rythmes et couleurs des cultures africaines et arabes. De portée humaine et universelle, ce festival, qui est un prolongement du festival international de danse qu’abritait de façon régulière la ville des Genêts, vise aussi à mettre en relation les peuples arabes et africains et leur donner un espace d’échange et de dialogue interculturel. Cette cinquième édition s’étalera jusqu’au 21 du mois courant.
Dans son allocution d’ouverture de cette cinquième édition, le directeur de la culture de Tizi-Ouzou, M. Ould Ali El Hadi, a tenu à rendre hommage à Son Excellence le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui a toujours voulu parrainer ce festival et à tous ceux qui n’ont lésiné sur aucun effort pour réussir la continuité de la tenue de ce festival.
B. A
Festival culturel pour enfants
Un Festival culturel pour enfants s’est ouvert hieri à Tizi-Ouzou, avec la présentation de spectacles de clownerie, de marionnettes, de tours de magie et de pièces théâtrales, auxquels ont pris part de nombreux enfants, accompagnés de leurs parents.
Sur un ton burlesque, invitant simultanément au rire et à la réflexion, les potaches ont été gratifiés par un spectacle, présenté par le Duo Oufli et Youcef et traitant d’un conflit mettant aux prises deux personnes, l’une adepte de la lecture, mais allergique au sport, et l’autre un mordu de l’exercice physique mais ne manifestant aucun penchant pour la culture livresque.
Campant chacun sur sa position, il leur arrive souvent de se chamailler pour défendre, chacun, sa passion croyant que c’est la meilleure, sinon la seule qui mérite qu’un intérêt lui soit accordée.
De guerre las, et ne pouvant tempérer leurs passions, les deux protagonistes finissent par s’en remettre aux petits enfants pour les départager. Ces derniers, usant d’un langage simple et franc, purent réconcilier les visions opposées, en finissant par admettre la nécessité de s’accepter mutuellement et de respecter l’autre dans sa différence, règle élémentaire de toute vie en société.
Les chérubins amateurs de l’illusionnisme, ont été « gavés » par le prestidigitateur Aziz qui a exécuté à leur intention des tours de magie, avec une dextérité déroutante, qui n’a pas manqué de provoquer ses effets sur l’imagination du monde de l’innocence.
L’association des « Petits débrouillards », initiatrice de cette manifestation, compte également organiser, en collaboration avec la maison de la culture, un concours du dessin le plus expressif traitant du thème de la lecture et de l’importance du livre dans l’acquisition de la culture. Ce concours s’adresse aux enfants âgés entre 6 et 10 ans, signale-t-on.