Novembre nous revient en ce Lundi automnal, mais nous a-t-il vraiment quitté ne serait-ce qu’un jour, ne serait-ce qu’un instant tant la flamme de ce mois allumée en son premier jour de l’année 1954 continue de brûler, d’illuminer de son feu la voie de l’Algérie, tant il reste cette source de ressourcement, ce phare qui n’a cessé de guider, d’orienter depuis la nuit coloniale le cheminement de l’Algérie malgré les embûches, malgré les défis.
Novembre reste cette matrice du patriotisme, ce dénominateur, cet anniversaire commun pour tous les Algériens, Novembre reste éternel, il reste ce phare qui continuera à guider les générations à venir. Novembre est venu pour briser le joug du colonialisme, pour mettre fin à 132 années de spoliation, d’exploitation, d’humiliation, d’acculturation, Novembre est venu pour redonner aux Algériens leur dignité, leur personnalité, leur liberté et l’indépendance de leur pays.
Novembre nous revient en une étape cruciale et charnière traversée par l’Algérie dans sa quête de développement, mais nous a-t-il vraiment quitté tant son esprit, sa philosophie reste présente, fortement présente, en imprégnant la démarche et les actions. Le programme de développement du Président de la République s’en inspire, lui, cet homme de Novembre qui s’était engagé solennellement devant le peuple pour construire une Algérie forte et prospère, une Algérie unie et stable, ouverte sur la modernité, une Algérie comme en ont rêvé les Martyrs de sa Glorieuse Révolution.
Novembre est venu pour un peuple armé de sa seule foi en son destin et résolument déterminé à briser les chaînes qui l’entravaient, à rompre définitivement avec son quotidien de misères, de vexations et d’exactions, pour vivre dans des conditions décentes, voir ses enfants étudier et être soignés, voir l’emblème de son pays flotter souverainement, haut dans le ciel. Novembre nous revient alors que l’Algérie est en pleine bataille, menant une autre Révolution, ayant ouvert mille et un fronts pour traquer le sous-développement partout, dans tous les domaines. Le gourbi de sinistre mémoire, ce symbole de la nuit coloniale n’existe plus. Le rif resplendit, des dizaines de milliers de logements ont poussé, équipés de toutes les commodités. Des routes ont remplacé les sentiers de mule, des structures sanitaires, éducatives, culturelles et sportives y ont été injectées.
Des structures satellitaires en aval desquelles se trouvent routes et autoroutes, polycliniques et hôpitaux, universités et écoles supérieures. Novembre reviendra éternellement pour l’Algérie. Il retrouvera une Algérie encore plus forte, forte de sa stabilité, de la croissance de son économie, de son émergence sur tous les plans, une Algérie qui assurera la durabilité de son développement grâce au génie de ses enfants, grâce au travail de ses enfants, grâce à cet amour sans cesse renouvelé comme un passage de témoin entre les générations.