369.675 candidats sont des filles (61,53%) contre 287 351 garçons.
Quelque 560.000 candidats à travers tout le pays participeront aujourd’hui aux épreuves du baccalauréat. Elles s’étaleront jusqu’au 5 juin. Au total, 657.026 candidats dont 450.374 scolarisés et 206.652 libres sont inscrits à cet examen, selon l’Office national des examens et concours (Onec). Cette année, le nombre des candidats a augmenté de 87.669 candidats, soit un taux de 15,40% par rapport à 2013 (569.257).
Le nombre de filles, qui est de 369.675 candidates (61,53%) dépasse celui des garçons qui est de 287 351 sujets. L’Onec a recensé 2551 candidats issus des écoles privées, 280 personnes aux besoins spécifiques, 833 étrangers et 2432 issus des centres de rééducation.
Les instances concernées ont consacré 2181 centres d’examens et 57 centres de correction dotés des conditions matérielles et humaines nécessaires. 120.000 enseignants sont chargés de la surveillance des examens, 34.000 de la correction et 16.000 autres de l’observation.
Le ministère de l’Education nationale a maintenu les mêmes mesures que celles de l’année dernière, en consacrant deux sujets au choix pour chaque matière et une demi-heure (30mn) supplémentaire par rapport à l’horaire réglementaire fixé.
Si les épreuves du baccalauréat ont toujours été une source de stress et d’inquiétude pour les candidats, il n’en demeure pas moins que celles-ci, dont le coup de starter sera donné aujourd’hui, vont être plus «dures» sur ce plan, compte tenu des changements opérés récemment à la tête du département ministériel de l’Éducation nationale.
La spécificité de la session de cette année réside dans le fait que la nouvelle ministre, Nouria Benghebrit, ait laissé entendre que l’«ère» des «cadeaux» est bel et bien révolue. Ses déclarations font, il faut le dire, peur aussi bien aux parents qu’à leurs enfants. D’ailleurs, d’aucuns soutiennent mordicus que celle qui a succédé à Abdelatif Baba-Ahmed, donne l’air de vouloir en finir définitivement avec ce qu’elle appelle, la «politique du bricolage», suivie, selon ses termes, par ses prédécesseurs et de remettre ainsi les pendules à l’heure.
À ce propos, il convient de noter que les critiques faites par la première responsable du secteur de l’Éducation, concernant la «limitation du seuil des cours» et «l’organisation d’une seconde session», avaient fait quelque peu râler.
Ces critiques ont été interprétées comme des messages clairs sur la volonté manifeste d’améliorer le niveau des bacheliers et faire des sauts qualitatifs sur l’échelle des pays ayant un système éducatif performant. Surtout lorsque l’on sait, dit-on, que l’Algérie reste parmi les derniers de la «classe» en la matière.
Les instances concernées ont consacré 2181 centres d’examen et 57 centres de correction dotés des conditions matérielles et humaines nécessaires. 120.000 enseignants sont chargés de la surveillance des examens, 34.000 de la correction et 16.000 autres de l’observation.
Pour revenir à la nouvelle ministre de l’Éducation, il faut rappeler que celle-ci avait dévoilé tout récemment son plan «anti-triche» qui, à ses yeux, va permettre d’éviter le scénario de l’année écoulée, lorsque des candidats sont allés jusqu’à menacer à l’aide d’armes blanches des surveillants pour les laisser «frauder». Deux procès-verbaux seront signés, avait-elle ainsi précisé, par les enseignants qui seront chargés de la surveillance de ces épreuves: un PV général de la classe et un second en cas de problèmes. «Celui qui triche, c’est celui qui paie», avait-elle averti, mardi dernier, sur les ondes de la Chaîne III.
Les résultats du baccalauréat seront annoncés le 6 juillet prochain. Le taux de réussite à l’examen du baccalauréat session de juin 2013 était de 44,72%. La moyenne obtenue joue un rôle prépondérant, voire indispensable pour accéder à certaines formations de l’enseignement supérieur comme la médecine ou la pharmacie et bien d’autres filières techniques.
En plus de la note du bac, certaines grandes écoles exigent la réussite au concours d’entrée comme la fameuse ENA (Ecole nationale d’administration) creuset des «têtes pensantes» de l’Algérie.