L’année 2012 a connu un fort rythme de progression des crédits à l’économie nationale avec un taux de 15% contre 14% en 2011.
C’est ce que vient de souligner le Gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci lors dune conférence de presse relative à la présentation du rapport annuel 2012 sur l’évolution économique et monétaire de l’Algérie
Il a rappelé que pour les onze dernières années, le taux d’accroissement moyen des crédits est établi à 16,1%, soit un rythme inférieur à celui enregistré au titre du secteur privé qui est de 20,1%.
La part des crédits au secteur privé a atteint 52,2% du total des crédits octroyés par les banques. Le conférencier a tenu à préciser que comparativement à plusieurs pays émergents et en développement, la progression des crédits s’est poursuivie au rythme d’avant la crise financière mondiale de 2008 et même à un taux plus élevé à partir de 2009. « Ce qui confirme, explique le même responsable le caractère soutenu de l’expansion des crédits au secteur privé appuyé par des conditions financières de plus en plus favorables. »
Par ailleurs la poursuite de la dynamique des crédits à l’économie en 2012 comporte des risques potentiels pour la stabilité financière que les nouveaux instruments de supervision bancaires doivent prendre en charge à partir de 2013 sur la base dune évaluation des portefeuilles.
Durant l’année 2012, le secteur bancaire algérien est resté solide ancré sur un ratio d’adéquation des fonds propres élevés de 20,8% et une rentabilité des fonds propres très appréciable de 23,3% appuyé par un renforcement du dispositif de supervision et une intensification des contrôles sur pièces et sur place.
Par Benarab Nassima