Un haut niveau de technicité
Les éléments de la Dgsn ont tous été exhortés à déployer davantage d’efforts et à persévérer afin d’assurer la sécurité du citoyen et de ses biens.
«Aucune créativité ne peut se développer sans stabilité et aucune relance scientifique, économique et sociale ne peut se réaliser sans sécurité.» C’est par ces propos que le directeur général de la sûreté nationale (Dgsn), le général-major Abdelghani Hamel a entamé son allocution lors de la cérémonie de commémoration du 51e anniversaire de la création de la police algérienne, lundi soir à Alger.
Pour le patron de la police algérienne «l’instauration et la consécration de la sécurité sont le fondement de la créativité et de la relance scientifique, économique et sociale».
Il a tenu d’abord à rappeler les missions que la police a accomplies depuis l’indépendance, aux côtés des autres instances sécuritaires nationales. «Des missions méritoires au service du pays et du citoyen», a-t-il dit. L’occasion était aussi, pour le corps de la Dgsn, de s’arrêter sur une évidence! «La sécurité est l’une des revendications suprêmes et nobles que toutes les sociétés humaines tentent de consacrer pour réaliser le progrès civilisationnel.»
La police algérienne, pour le général-major Abdelghani Hamel, a relevé le défi au cours des différentes étapes du développement du pays «faisant face aux menaces d’où qu’elles émanent et consentant de lourds sacrifices». La police algérienne a prouvé «sa fidélité pleine et entière à la patrie et respecté le serment fait à la génération de Novembre 1954 ce qui lui a valu le respect et la considération de tous».
Le directeur général de la Sûreté nationale a précisé que «l’Etat a accordé un intérêt constant à l’organisme de la Sûreté nationale s’employant à le développer et à le renforcer (…) en matière de lutte contre la criminalité, notamment ses nouvelles formes telles le crime organisé, le blanchiment d’argent et la cybercriminalité».
Le patron de la police a souligné par la même occasion que «les politiques sécuritaires prospectives adoptées par l’Etat sur des bases scientifiques et académiques qui ont permis au dispositif de la Sécurité nationale de relever le niveau de qualification de ses éléments pour contenir les crises et combattre les phénomènes de criminalité qui ont pris des dimensions internationales et régionales».
Pour une police efficace et professionnelle qui répond aux mutations internes et externes, la Dgsn a oeuvré, a-t-il ajouté, à l’élévation du niveau de formation de ses personnels en adoptant un plan de formation supérieure dans différentes spécialités avec des supports modernes. Une formation, a-t-il noté, qui n’a rien à envier à celle pratiquée dans les hautes écoles et facultés sécuritaires internationales. En effet, un grand nombre de cadres expérimentés ont été mis à contribution afin d’allier la formation scientifique et académique à l’expérience acquise sur le terrain de la police algérienne devenue désormais un exemple à suivre pour beaucoup d’organismes sécuritaires internationaux, notamment en matière de lutte contre toutes les formes de criminalité, de gestion rationnelle des masses et de haut degré de professionnalisme dans le traitement avec le citoyen.
Il faut dire que de nombreuses promotions de cadres de la Sûreté nationale ont bénéficié d’une formation de haut niveau dans les rangs de l’Armée nationale populaire (ANP) à l’Académie militaire interarmes de Cherchell où ils ont reçu une formation supérieure qui a consolidé leurs compétences et qualifications et acquis des techniques nouvelles bénéfiques pour la police dans la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes.
Enfin, le général-major Abdelghani Hamel a tenu à exhorter tous les éléments de la Dgsn à déployer davantage d’efforts et à persévérer pour assurer la sécurité du citoyen et de ses biens dans le cadre du strict respect des lois du pays et des principes des droits de l’homme.