500 milliards de DA de pertes à cause des coupures d’électricité

500 milliards de DA de pertes à cause des coupures d’électricité

Environ 400 000 commerçants algériens ont subi des pertes importantes à cause des récurrentes coupures d’électricité enregistrées depuis le début d’été.

C’est ce qu’a indiqué dimanche à Echorouk le porte-parole de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Hadj Tahar Boulenouar. « Ces coupures qui se poursuivent de plus belle durant le mois de ramadhan en cours causeront aux commerçants des pertes estimées à cinq milliards de dinars », a-t-il ajouté. Dans ce sens, il dira que les boulangers et les bouchers sont les plus touchés. Selon notre interlocuteur, les quinze premiers jours du mois de ramadhan en cours ont révélé trois principales lacunes. Il s’agit premièrement de la prolifération du commerce informel. Dans ce contexte, il expliquera que 400 nouveaux points de vente informels ont été recensés depuis le début du mois sacré. En effet, des vendeurs « irréguliers » et à « la sauvette » ont envahi les rues, trottoirs et marchés au su et au vu des autorités. « Malheureusement, nous avons noté une absence totale des autorités locales durant les deux premières semaines du mois de ramadhan. Ces autorités ne font rien pour lutter contre le commerce informel, et ne s’occupent pas des préoccupations des citoyens », a regretté le porte-parole de l’UGCAA. « L’absence des autorités a encouragé les vendeurs à la sauvette à épuiser des stocks entiers de produits avariés et impropres à la consommation. En plus de cela, l’indifférence des autorités a ouvert la porte à la multiplication de ce type de « commerce » qui porte une grave atteinte à l’économie nationale », a-t-il ajouté. Selon Hadj Tahar Boulenouar, ce phénomène a pris des proportions plus qu’alarmantes. La deuxième lacune c’est multiplication des coupures électriques qui font perdre beaucoup de produits et d’argent aux commerçants. La troisième lacune c’est la pénurie de lait en sachet au niveau de plusieurs wilayas du pays.