Le secteur de la recherche scientifique sera doté de cinquante (50) nouveaux centres lors des quatre prochaine années, a indiqué dimanche le directeur des études à la Direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique, M. Abdelkader Touzi.
Invité d’une émission de la chaîne I de la radio nationale, M. Touzi a précisé que le nombre des centres de recherche en Algérie est actuellement de 25, outre 1116 laboratoires agréés.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de la Direction générale de la recherche scientifique visant à « réhabiliter ce secteur important en vue d’édifier une société du savoir basée sur les règles de la recherche scientifique et du développement technologique ».
Par ailleurs, M. Touzi a affirmé que grâce au système LMD (Licence-Master-Doctorat), le nombre des chercheurs titulaires d’un doctorat devrait atteindre les 60.000 personnes, soulignant que « les portes du secteur de la recherche scientifique sont ouvertes aux personnes titulaires de diplômes d’études supérieures, d’autant que le secteur a grand besoin davantage de chercheurs ». Il y a un chercheur sur 600.000 habitants, a-t-il précisé.
Le directeur a regretté la non exploitation des résultats d’importantes recherches et études élaborées par des chercheurs algériens, qui répondent aux exigences des progrès enregistrés dans les différents domaines.
A une question sur le sort des postes vacants au niveau des centres de recherche des wilayas du sud, M. Touzi a souligné « la nécessité de prendre une série de mesures en vue d’encourager les chercheurs à aller travailler au sud notamment à travers la garantie d’un logement et la revalorisation des salaires et des primes, outre l’établissement d’un climat propice au travail, en permettant aux chercheurs de participer aux conférences scientifiques ». Dans ce contexte, le responsable a appelé les chercheurs « à consentir quelques sacrifices pour le développement du pays et à ne pas attendre les avantages pour se mettre au service de leur pays ».
M. Touzi a estimé que les améliorations constatées récemment dans le secteur de la recherche scientifique et du développement technologique « ont amené les chercheurs établis à l’étranger à exprimer leur désir de revenir en Algérie », ce qui est « un pas important » et « un bon signe en vue de mettre un terme à la fuite des cerveaux ».