Une ligne de crédit de 50 millions de dollars sera débloquée pour l’introduction des opérateurs algériens sur la marché africain a indiqué Chafik Chetti, directeur général de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (ALGEX) lors de son passage ce matin à la radio nationale.
Cette pénétration sera financée par la Banque arabe pour le développement en Afrique, « facilitera les échanges de paiement entre importateurs et exportateurs vers le marché africain», notamment en ce qui concerne le rapatriement ou l’expédition de l’argent qui constitue un blocage pour les exportateurs algériens.
La mise en place de cette ligne de crédit sera effectuée lors de la rencontre de 60 exportateurs algériens et africains prévue en marge du salon Algérie export qui se tiendra lors de la foire internationale d’Alger du 28 mai au 2 juin prochain, a expliqué l’invité de la radio.
A ce propos, M. Chetti a signalé plusieurs entraves administratives qui freinent les exportations à l’instar de l’absence d’un accompagnement bancaire et le manque de logistique adéquate pour une meilleure exportation. L’hôte de la radio a réitéré son appel pour la levée des contraintes juridiques qui pénalisent beaucoup d’exportateurs, dont celles liées au délai de rapatriement de l’argent.
Toutefois, ces obstacles n’ont pas empêché certains exportateurs à pénétrer des marchés internationaux avec l’exportation du surplus de la production de la pomme de terre. Une production qui connaîtra un record cette année puisqu’elle passera de 3 tonne par an à 6 000 tonnes cette année a fait savoir Chetti.
La surabondance de la production de la pomme de terre sera cette fois-ci exportée vers plusieurs pays, dont l’Espagne, le Qatar et les Emirats Arabe Unis. Selon le directeur général d’ALGEX, « Pour le seul mois de janvier, trois opérateurs ont exporté plus de 380 tonnes». Avec une telle cadence, « on pourra facilement atteindre les 6 000 tonnes d’ici la fin de l’année » a estimé Chetti. L’Espagne, qui est le premier client de l’Algérie achète cette tubercule à 420 dollars la tonne, soit l’équivalent de 45 dinars le Kg. «Avec un taux de change favorable, les exportateurs affichent une grande satisfaction quant aux revenus de ces opérations a encore signalé le directeur d’Algex. Toutefois, d’autres pays ont exprimé leur souhait d’importer les légumes algériens, à l’instar de la Russie, qui donne même des privilèges à l’importation des produits agricole algériens.
