50 hôtels classés entre deux et cinq étoiles depuis 2009

50 hôtels classés entre deux et cinq étoiles depuis 2009

50 hôtels ont été classés entre deux et cinq étoiles dans le cadre de l’opération de classement du parc hotelier national,a fait savoir jeudi le ministre du tourisme et de l’artisanat, M. Smail Mimoune.En réponse à la question d’un député de l’Assemblée populaire nationale(APN) lors d’une session plenière consacrée aux questions orales, M. Mimounea indiqué que l’opération de classement qui a débuté en 2009 se poursuivait et qu’elle touchera les hôtels déclassés en raison de défaillances enregistrées en matière d’accueil et de prestations.

Il a souligné que sur 1200 hôtels que compte le parc hôtelier national-d’une capacité d’accueil de 93000 lits- 10 pc seulement répondaient au standard international.Pour ce qui est de la tarification des prestations hôtelières, onéreuse pour le citoyen qui opte pour l’étranger, le ministre a dit qu’une étude était en cours de réalisation avec l’entreprise de gestion hôtelière (Gestour) pour réviser les prix appliqués notamment dans le secteur public.

M. Mimoune qui a remis en cause l’application par ces hôtels des mêmes prix à longueur d’année, plutôt que les prix de saison, a rappelé que l’Etat avait décidé une réduction de la TVA sur les services liés aux activités de tourisme et d’hôtellerie de 17 à 7 pc ce qui permettra, selon lui, de baisser les tarifications des prestations en la matière.

En outre, a-t-il ajouté, l’exonération de la taxe sur l’activité professionnelle(TAP) pour le chiffre d’affaires en devises pour les services touristiques et hoteliers est de nature à contribuer à baisser les prix.Auparavant le ministre avait souligné que le secteur du tourisme était un secteur commercial dans lequel les prix restaient libres et que la concurrence était de nature à favoriser la réduction des prix.

Par ailleurs, M. Mimoune a présenté un aperçu de la situation du secteur,qui, a-t-il dit, fait l’objet de programmes structurels et de réhabilitation.L’analyse faite en 2008 a permis de cerner les carences du secteur du tourisme, a-t-il affirmé.

Parmi les carences enregistrées en matière de gestion touristique,M. Mimoune cite l’absence d’une définition précise du produit touristique algérien,une promotion insuffisante de la destination Algérie, le déficit en infrastructures hôtelières, une qualité de services ne répondant pas aux normes requises,et la sous-qualification des employés du secteur ».M. Mimoune a rappelé la stratégie de relance touristique à long terme qui s’articule autour de cinq points à savoir, le plan destination Algérie,le développement de pôles d’excellence touristiques, la promotion de l’offre touristique à travers l’outil technologique et le développement des ressources humaines, le développement du partenariat public et privé entre les secteur set le plan de financement touristique.

Il a souligné, dans ce sens, que le tourisme saharien a bénéficié de l’élargissement de ses capacités d’hébergement à travers la réalisation de 9 hôtels dans les Oasis et la Saoura d’un coût de 2 milliards de dollars.Pour ce qui est du tourisme médical, de détente et de bien-être, une étude globale a concerné 10 stations à caractère national.

Il s’agit, selon le ministre, de Hammam Salhine (Biskra), Hammam Zelfana(Ghardaïa), Hammam Boughrara (Tlemcen), Hammam Bouhnifia (Mascara), HammamRabi (Saïda), Hammam Bouhdjar (Tamanrasset, Hammam Righa (Aïn Defla), HammamGuergour (Sétif) Hammam Debagh (Guelma) et Hammam Salihine (Khechela).

A propos du tourisme balnéaire, M. Mimoune a relevé « un déficit en matièrede structures d’hébergement au niveau de 14 wilayas côtières » affirmant queles efforts se poursuivaient à l’effet d’améliorer cette situation. Toutefois,les capacités d’accueil ont enregistré une hausse de 22% en 2009, a-t-il ajouté.

Dans une déclaration à la presse en marge de cette session, M. Mimounea souligné la nécessité de développer l’industrie artisanale « commemoyen de développement touristique à même de drainer les touristes »relevant « des efforts consentis dans ce sens ces dernières années et qui méritentd’être encouragés notamment en matière de marketing ».