50 000 mercenaires recrutés par Israël pour secourir le régime libyen ?

50 000 mercenaires recrutés par Israël pour secourir le régime libyen ?

Mouammar Kadhafi, qui a lancé que les révolutionnaires menacent de chaos l’ensemble de la région et surtout Israël, a-t-il été entendu ? Différentes sources parmi des médias, dont le Jérusalem Post, ont relayé une information selon laquelle «Netanyahu a demandé à la société israélienne Global CST de secourir le régime ami du colonel Kadhafi».

Ainsi, «Global CST envisage de recruter et d’acheminer jusqu’à 50 000 mercenaires, ce qui paraît fort ambitieux, est-il ajouté».

Une source israélienne a révélé des informations selon lesquelles une institution de sécurité israélienne (et avec l’autorisation du gouvernement israélien) est derrière le stationnement et l’envoi des groupes de mercenaires africains en Libye pour attaquer les révolutionnaires qui contrôlent la plupart des régions du pays, il y a deux semaines, et qui exigent la fin du système du colonel Mouammar Kadhafi, rapportent des médias.

La source (un journaliste de Yediot Aharonot) qui a requis l’anonymat a annoncé que les fuites des services de sécurité d’Israël confirment que les Israéliens observent la révolte des Libyens par le prisme de la «sécurité stratégique», et considèrent que la chute du régime de Kadhafi ouvrirait la porte à un «régime islamique» en Libye, est-il ajouté.

La source a indiqué que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Ehud Barak et le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman ont pris la résolution, lors d’une réunion tripartite le 18 février, de recruter des mercenaires africains pour combattre aux côtés d’Al Kadhafi.

Les fuites confirment que les participants à la réunion ont approuvé une demande du général Yisrael Ziv (le directeur du conseil de sécurité Global T CSI, qui est active dans de nombreux pays africains, de mettre à la disposition de l’officier du renseignement libyen Abdullah Sanusi, des mercenaires paramilitaires de la Guinée, du Nigeria, du Tchad, de la République centrafricaine, du Mali, du Sénégal et les éléments des mouvements rebelles du Darfour, ainsi que ceux du Sud-Soudan, selon ce qui a été rapporté par certains médias.

La même source a confirmé que le chef du renseignement militaire, le général Aviv Kokhvi, lors de la réunion à laquelle a également assisté le président de la division Afrique du Nord aux affaires étrangères, Cohen Shalom, le suivi pointu montre que la révolution de la Libye est dominée par le «caractère religieux fondamentaliste», et que les Frères musulmans dominent, en particulier dans l’est de la Libye, et plus particulièrement la ville de Benghazi, selon ce qui a été écrit.

Kokhvi dit que si le régime tombe, le système alternatif à celui de Kadhafi serait un «système islamique», qui sera une base stratégique des Frères musulmans en Egypte, la Jordanie et le Soudan, est-il noté.

Les fuites révèlent aussi que Zeif et le général Yossi Koprsawr, l’ancien ministre des Affaires étrangères Shlomo Ben-Ami et l’ancien ambassadeur d’Israël à Paris, Nassim Zueli, qui se trouve au Sénégal, se sont réunis avec des dirigeants pro-Kadhafi et M. Sanusi (homme de renseignement de Kadhafi ndlr) dans une base militaire dans la capitale tchadienne N’Djamena.

Pour le commentaire, il est à se demander pourquoi les deux parties libyennes, les pro-Kadhafi et ses opposants, s’acharnent, chacun de son côté, à dénigrer l’Algérie, en l’accusant, à tort, évidemment, dans les événements qui endeuillent ce pays.

Mounir Abi